Passeport-Vacances

2003-0124 : Passeport-Vacances, un film de Marc Dallon (2003, 10′)Il fut un temps où à l’époque des vacances, on s’imaginait facilement qu’ailleurs ça devait être beau, sûrement plus beau qu’ici. Et il suffisait de penser cela pour ne plus voir ce que l’on a toute l’année « sous la main », son quartier, sa ville. Par les activités qu’il propose encore aujourd’hui aux jeunes de 10 à 15 ans, le Passeport-Vacances réussit ce miracle : rendre proche le voisinage, aussi neuf et aussi captivant que « l’ailleurs » dont on rêve. C’est, en quelque sorte, une invitation à un « safari au coin de la rue ». Généreux, intelligent, social, le Passeport-Vacances a failli disparaître en 2016 à Genève, en raison des incertitudes budgétaires, mais il a été sauvé in extremis, dans une version réduite, par une forte mobilisation au sein du Grand Conseil.Votre droit à l’image : informations et réclamations

Évoluer en liberté

1997-0081 : Évoluer en liberté, un film de Vincent Scalici (1997, 13′)Ce document de 1997 illustre la démarche éducative d’intégration d’adolescents mentalement handicapés, entreprise par le biais de l’utilisation des transports publics. Le but principal est de faire acquérir à ces adolescents une autonomie maximale, en développant leurs capacités d’adaptation et d’apprentissage. C’est dans cette dynamique que s’inscrit le travail sur l’autonomie dans les transports publics.Votre droit à l’image : informations et réclamations

Meyrin : la mémoire dans les yeux

1997-3080 : Meyrin, la mémoire dans les yeux, un film de Patrick Hess (1997, 24′)Dans la campagne genevoise, il y aura bientôt 60 ans, commençait à sortir de terre ce qui allait devenir la première et la plus grande « cité satellite » de Suisse. Les témoignages de quelques anciens de Meyrin font revivre au spectateur de 1997 la métamorphose d’une commune agricole qui comptait à peine 3000 habitants en 1960, en une cité de plus de 20000 habitants dans les années 90. Certains sont nés dans la commune, d’autres sont venus s’y établir dès l’achèvement des premiers immeubles. Pas de commentaire ; dans les cinq parties du film, les images et les sons se mêlent aux paroles et aux regards de ceux qui ont vécu l’évolution d’une cité dont plus de la moitié des résidents sont d’origine étrangère. Leurs points de vue soulèvent toute une série de questions pertinentes sur le rôle de l’Homme et sur l’évolution de son environnement.Votre droit à l’image : informations et réclamations

Taxi Service

1996 : Taxi Service, un film de Elie Khalifé et Alexandre Monnier (1996, 12′)Dans le Liban des années 1990, un chauffeur de taxi sillonne Beyrouth au volant d’une magnifique Mercedes 190 rouge de 1962. Amené à transporter (et à attendre) un client aux portes d’un asile d’aliénés, il ne tardera pas à être victime d’un savoureux quiproquo. Court métrage aux multiples récompenses, Taxi-service a été produit par ventura film et en partie financé par le DIP. Il offre une intéressante vision d’un pays longtemps considéré comme la Suisse du Moyen-Orient.

Occidentul

1995-3011 : Occidentul, un film de Gregor Murbach (1995, 25′)Ce film, réalisé avec l’aide logistique du CPAV, constitue un précieux témoignage sur l’état de la Roumanie, peu de temps après la chute du bloc communiste, mais aussi sur une certaine manière, désormais désuète, de réaliser un documentaire. Émaillé d’un commentaire qui constitue l’archétype de ce qu’il ne faut pas ou plus faire aujourd’hui dans le domaine du Cinéma du Réel, il contient néanmoins de précieux témoignages et des images parfois beaucoup plus parlantes que le texte ampoulé qui les accompagnent.Votre droit à l’image : informations et réclamations 

L’Artiste au pied du mur

1993-7127 : L’Artiste au pied du mur, un film de Jo Jung (1993, 23′)Un mur aveugle, une entrée d’immeuble, une gare sont autant de supports pour un peintre. Comment réagit-il face au mur ? Dans ce film de 1993, la parole est donnée à cinq artistes. Après une brève entrevue avec Philippe Druillet à Lausanne, Richard Reimann, Gérald Poussin, Antoine Meyer, et Dominique Appia parlent de leur manière d’aborder la grande dimension. Un chapitre est consacré à chacun des quatre artistes, ce qui permet alors une exploitation fractionnée du film en classe. Ce document aborde également des questions plus générales, telles que l’intégration à l’environnement urbain, la formation du goût, la sensibilité et l’esthétique. Attention, ce film est présenté dans une version provisoire, comportant quelques séquences de qualité de reproduction médiocre, en attendant une possible restauration future.Votre droit à l’image : informations et réclamations

Une alimentation équilibrée IV : Néfaste Food

1992-7104A : Une alimentation équilibrée 4 : Néfaste Food, un film de Patrick Hess (1992, 13′)Les adolescents consomment sans le savoir trop de graisses et trop de sucre. Les surcharges de poids qui en résultent fréquemment peuvent, à long terme, induire de grave problèmes de santé. Par ailleurs, ces excès engendrent inévitablement des manques en vitamines, minéraux et fibres alimentaires. À 15 ans, il n’est pas facile d’imaginer les répercussions que ces mauvaises habitudes alimentaires peuvent avoir sur la santé. Réalisé en 1992, ce quatrième volet d’une série de cinq devait permettre à chacun de reconnaître aisément les bons aliments et, surtout, de repérer les graisses et les sucres « cachés » dans la nourriture habituelle.Une alimentation équilibrée constitue une série de cinq films réalisés en 1991 et 1992 et conçus à l’origine pour sensibiliser les élèves à l’importance, pour la santé mais pour le plaisir aussi, de se nourrir sainement. La série peut être vue dans son intégralité ici sur ARCHIPROD.Par ailleurs, en 1986 déjà, TVCO avait consacré une série de films aux fast-foods. Ces réalisations peuvent être vues ici sur ARCHIPROD.Votre droit à l’image : informations et réclamations

Je repars à zéro II : Besoin de changer

1992-7103B : Je repars à zéro II : Besoin de changer, un film de Patrick Conscience (1992, 9′)En 1992, Brigitte Pin, 24 ans, est conductrice de bus aux Transports publics genevois… Huit ans auparavant, lorsqu’elle quitte le Cycle d’orientation, elle se destine à la profession d’assistante en médecine dentaire : trois ans d’apprentissage, diplôme. Puis elle travaille pendant quatre ans chez un dentiste. Mais peu à peu se développe en elle l’envie de changer de travail, de « voir autre chose ». Brigitte Pin devient alors secrétaire chez un physiothérapeute, fait une brève incursion aux PTT, et finit par s’engager comme conductrice aux TPG, où elle trouve, à ce moment-là, la satisfaction recherchée. Depuis, a-t-elle encore changé de profession ? Peut-être… Dans tous les cas, son expérience lui aura appris, entre autres, deux choses importantes : changer de métier n’est pas si difficile et enrichit la personnalité.La série Je repars à zéro est constituée de trois films tournés entre 1991 et 2000 qui peuvent tous être visionnés sur ARCHIPROD en cliquant ici.Votre droit à l’image : informations et réclamations

Brouillards sur la ville

1991-3067 : Brouillards sur la ville, un film de Patrick Hess (1991, 21′)En 1991, cette émission est réalisée dans le cadre de la Production harmonisée, dont le thème est cette année-là Un phénomène géographique. Les stratus et le brouillard recouvrent volontiers le plateau suisse en période hivernale. Et c’est là que se situent la plupart des villes. Un phénomène qui masque le soleil, parfois pendant des jours, et atteint le moral des gens. La première partie de l’émission explique comment et dans quelles conditions se forment brouillard et stratus. Mais que devient la qualité de l’air lorsque le ciel semble peser sur nos têtes ? Les polluants s’accumulent sous la couche opaque, se fixent aux gouttelettes d’eau en suspension dans l’air. On s’inquiète, on craint pour sa santé aussi longtemps que le brouillard est là. Mais quand le vent aura chassé cette « saleté » et qu’on ne verra plus ce que le brouillard montre, on oubliera la pollution qui est pourtant toujours aussi présente… Une situation qui n’a fait que s’aggraver, dans l’indifférence quasi générale, depuis que le film a été réalisé.Votre droit à l’image : informations et réclamations 

Couleurs de ville : une approche de l’architecture

1991-7102 : Couleurs de ville : une approche de l’architecture, un film de Patrick Hess (1991, 16′)En 1991, la ville peut paraître grise. Pourtant, il suffit d’arrêter son regard au pied des façades pour constater qu’à Genève, la couleur réapparaît : d’anciens immeubles s’éclairent et les constructions récentes se parent de couleurs plus vives ou de façades-miroirs qui se teintent au rythme des saisons. La couleur pourrait régner, de façon utopique, sur de nombreux bâtiments… mais il est difficile de contenter tout le monde. De brèves interviews permettent de s’interroger sur la question.Votre droit à l’image : informations et réclamations

Le Son de rue

1990-6023A : Le Son de rue, un film de Pierre Nicole (1990, 22′)Le postulat de ce film sensible, à la bande-son très travaillée, est que la musique ne s’apprécie pas seulement au concert ou chez soi. Elle est présente également dans la rue, mêlée aux bruits de la ville. Elle y est vivante, mouvante, immédiate, proposée aux gens qui l’écoutent le temps de passer devant un musicien ou parce que le hasard l’a mise sur leur chemin. Pour certains passants, cette musique constitue une agression, pour d’autres, divertissement et plaisir. Quel que soit leur talent, les musiciens de rue donnent à chacun l’occasion de les entendre, de se former une oreille et une sensibilité, d’aller d’une culture à l’autre, et de faire bouger l’horizon de son quotidien. Un film qui permet aujourd’hui aux genevois de longue date de retrouver quelques personnages emblématiques disparus depuis plusieurs décennies…Un director’s cut (plus long de presque 20 minutes et commenté par la gracieuse voix de la RSR, Lolita) peut être vu ici sur ARCHIPROD.Votre droit à l’image : informations et réclamations 

Le Son de rue, version longue

1990-6023B : Le Son de rue, version longue, un film de Pierre Nicole (1990, 40′)Le postulat de ce film sensible, à la bande-son très travaillée, est que la musique ne s’apprécie pas seulement au concert ou chez soi. Elle est présente également dans la rue, mêlée aux bruits de la ville. Elle y est vivante, mouvante, immédiate, proposée aux gens qui l’écoutent le temps de passer devant un musicien ou parce que le hasard l’a mise sur leur chemin. Pour certains passants, cette musique constitue une agression, pour d’autres, divertissement et plaisir. Quel que soit leur talent, les musiciens de rue donnent à chacun l’occasion de les entendre, de se former une oreille et une sensibilité, d’aller d’une culture à l’autre, et de faire bouger l’horizon de son quotidien. Un film qui permet aujourd’hui aux genevois de longue date de retrouver quelques personnages emblématiques disparus depuis plusieurs décennies…Une version plus courte de ce film (avec un commentaire dit par le réalisateur) est également disponible ici sur ARCHIPROD.Votre droit à l’image : informations et réclamations

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