Noirs-Blancs

1996-3076 : Noirs-Blancs, un film de José Michel Bühler (1996, 60′)À Genève, au cycle d’orientation des Voirets, en mars 1995, un spectacle est donné par des élèves d’un lycée béninois, par ceux d’un collège haïtien et par un groupe de Genevois. Depuis de nombreuses années, ces trois établissements multiplient les échanges, les gestes d’amitié et de solidarité. Ce spectacle est une étape sur le chemin qu’ils ont décidé de tracer ensemble. En suivant la préparation, la réalisation et les prolongements de ce projet, le film brosse le portrait croisé de ces trois écoles que fréquentent des adolescents que, peut-être, tout sépare sauf leur commune francophonie et le désir de se rencontrer, de mieux se connaître et de découvrir un monde nouveau. Le film s’attache à restituer le regard que les adolescents des trois pays portent sur le monde, ce qu’ils s’attendent à découvrir en voyageant et ce que leurs yeux ont retenu.Votre droit à l’image : informations et réclamations

…Quatre ans après : un autre regard ?

1992-3068B : …Quatre ans après : un autre regard ?, un film de Patrick Hess (1992, 11′)Tournée à Genève, cette émission fait suite à celle réalisée au Sénégal, 4 ans auparavant, lors du séjour de 18 jeunes du cycle d’orientation et du secondaire II dans un village du Sahel. Un autre regard était instantané, une tranche de vie, brève, d’adolescents confrontés à un mode de vie totalement nouveau. Quatre ans après leur découverte de l’Afrique, ont-ils aussi un autre regard sur leur situation en Suisse ? Cette expérience a-t-elle influencé leur choix, transformé leur existence ?Un autre regard peut être vu ici sur ARCHIPROD.Votre droit à l’image : informations et réclamations

Décolonisations

1991-1052 : Décolonisations, un film de René Merglen (1991, 26′)La colonisation, telle qu’elle a été présentée dans le premier volet, n’a duré qu’un temps : dès la Première Guerre mondiale, les ferments de la décolonisation apparaissent. Là encore, chaque pays colonisateur a réglé les problèmes de l’émancipation de ses colonies selon des critères qui lui sont propres. La perte de l’Empire des Indes par la Grande-Bretagne marque le début d’un nouveau courant dans les relations entre pays dominateurs et pays dominés. En Afrique, le phénomène est comparable : la France, l’Angleterre et la Belgique connaissent des moments difficiles et douloureux en Guinée, en Algérie, au Ghana, au Kenya, au Congo… La décolonisation a eu lieu, l’Europe n’en a pas souffert. Bien au contraire. Mais sur le plan pratique, de nombreux problèmes demeurent que les pays neufs ne sont pas à même de résoudre seuls, car les anciens colonisateurs ont gardé bien des leviers de commande, dont celui de l’économie.Colonisations-Décolonisations est un dyptique réalisé en 1990 et 1991, dont le premier volet peut être vu ici sur ARCHIPROD

Colonisations

1990-1051 : Colonisations, un film de René Merglen (1990, 26′)Vers 1850, de grandes zones blanches subsistent dans les cartes de l’Afrique et de l’Asie, l’intérieur des continents reste souvent inconnu. Puis à la veille de la Première Guerre mondiale, presque la totalité de l’Afrique et de l’Asie sont sous domination européenne. Ce premier document retrace l’épopée de la colonisation. Par le jeu de témoignages directs et indirects, on aborde le contexte et l’esprit de cette aventure ou, selon la position du narrateur, de ce drame. Presque tous les pays d’Europe ont participé à la colonisation. Chacun avec ses méthodes, en fonction de sa propre histoire, des contraintes du terrain et de ses intérêts à court terme. L’accent est surtout mis sur l’Afrique, où les cas de la Grande-Bretagne, de la France et de la Belgique sont approfondis. Ce premier volet se termine avec l’Indochine et les conséquences de la colonisation sur les colonisés.Colonisations-Décolonisations est un dyptique réalisé en 1990 et 1991, dont le second volet peut être vu ici sur ARCHIPROD

Un autre regard : 19 élèves dans le Sahel

1989-3068A : Un autre regard : 19 élèves dans le Sahel, un film de Patrick Hess (1989, 27′)Ndeen Meissa : un village sénégalais situé à 130 km de Dakar, dans une région particulièrement exposée à la sécheresse et à l’inexorable avancée du désert, et victime d’un exode rural massif. Dans la chaleur étouffante de juillet 1988 y débarquent 14 filles et 5 garçons, élèves du cycle d’orientation et du collège de Genève, venus dans le cadre d’un projet d’aide intitulé « Coopération Coup de Main ». Pendant un mois, ils vont être plongés dans un mode d’existence fondamentalement différent du leur : deux semaines durant, ils vont essayer de vivre comme les habitants de Ndeen Meissa…Quatre ans plus tard, en 1992, le réalisateur Patrick Hess retrouvera quelques protagonistes de cette aventure et les interrogera sur leur vision du monde, dans un document disponible ici sur ARCHIPROD.Votre droit à l’image : informations et réclamations

Les Droits de l’homme I : Le Droit à l’éducation

1989-1049 : Les Droits de l’homme I : Le Droit à l’éducation, un film de Jo Jung (1989, 26′)Le droit à l’éducation fait partie intégrante de la Déclaration universelle des droits de l’homme, proclamée en 1948, au Palais de Chaillot à Paris, par l’Assemblée générale des Nations Unies. Ce film, mélange d’images d’archives et de commentaires d’acteurs engagés dans la vie politique et associative genevoise, fait le point de la situation à la fin des années 80.Votre droit à l’image : informations et réclamations

L’Orpheline et la Marâtre

1979 : L’Orpheline et la Marâtre, un film supervisé par Markus Sanz (1979, 4′)Dans les années 1970, peu après la création de TVCO par Robert Hari, quelques créateurs de films d’animation rejoignent l’équipe de réalisation : Robi Engler d’abord, puis Markus Sanz. Avec un enseignant de dessin du Cycle d’orientation, Laszlo Horvath, talentueux animateur lui aussi, ils créent des ateliers qui permettent à des enseignants en formation ou en année sabbatique de s’initier au cinéma d’animation. Les films sont certes réalisés par des amateurs, mais dans des conditions semi-professionnelles (banc-titre 16 mm et sonorisation), ce qui leur confère un intérêt certain aujourd’hui encore, malgré une certaine gaucherie et parfois une grande naïveté. De toutes les productions retrouvées, L’Orpheline et la Marâtre figure parmi les plus inventives au niveau technique, alliant harmonieusement dessins animés et stop motion à base d’objets hétéroclites tels que des cailloux.Huit films d’animation issus de ces ateliers ont été jusqu’ici retrouvés. Ils peuvent tous être vus sur ARCHIPROD en cliquant ici.

Le Cacao

1978-1018 : Le Cacao, un film de Gilla Monesi (1978, 32′)L’Empire maya fut le premier à le cultiver rationnellement, mais c’est au Mexique que les Espagnols découvrent le bien le plus cher des Aztèques : l’arbre de cacao. S’il paraît d’abord amer aux conquérants, ils s’habituent tellement au cacao que, lorsqu’ils regagnent l’Espagne, ils se le font envoyer du Mexique. La « boisson du diable », le « divin nectar », la « potion corruptrice » a de grandes vertus : suppression de la fatigue, de la faim, reconstituant des nerfs, etc. Le cacaoyer est cultivé souvent par des pays pauvres, dans la zone tropicale chaude. Mais c’est surtout en Suisse qu’il se transforme en barres de chocolat… appréciées du monde entier. Ce film de 1978, entièrement réalisé en animation évoque la filière d’une des matières premières les plus convoitées et au potentiel de plus-value le plus important.

Tam Tam

1977 : Tam Tam, un film supervisé par Robi Engler (1977, 2′)Dans les années 1970, peu après la création de TVCO par Robert Hari, quelques créateurs de films d’animation rejoignent l’équipe de réalisation : Robi Engler d’abord, puis Markus Sanz. Avec un enseignant de dessin du Cycle d’orientation, Laszlo Horvath, talentueux animateur lui aussi, ils créent des ateliers qui permettent à des enseignants en formation ou en année sabbatique de s’initier au cinéma d’animation. Les films sont certes réalisés par des amateurs, mais dans des conditions semi-professionnelles (banc-titre 16 mm et sonorisation), ce qui leur confère un intérêt certain aujourd’hui encore, malgré une certaine gaucherie et parfois une grande naïveté. Parmi les productions retrouvées, TamTam, qui date de 1977, mêle deux techniques d’animation distinctes : le dessin animé sur papier et l’animation de pâtes à modeler sous le banc-titre. Adapté d’une légende africaine, il dégage un certain charme surréaliste.Huit films d’animation issus de ces ateliers ont été jusqu’ici retrouvés. Ils peuvent tous être vus sur ARCHIPROD en cliquant ici.

Mensonge d’un soir

1977 : Mensonge d’un soir, un film supervisé par Robi Engler (1977, 3′)Dans les années 1970, peu après la création de TVCO par Robert Hari, quelques créateurs de films d’animation rejoignent l’équipe de réalisation : Robi Engler d’abord, puis Markus Sanz. Avec un enseignant de dessin du Cycle d’orientation, Laszlo Horvath, talentueux animateur lui aussi, ils créent des ateliers qui permettent à des enseignants en formation ou en année sabbatique de s’initier au cinéma d’animation. Les films sont certes réalisés par des amateurs, mais dans des conditions semi-professionnelles (banc-titre 16 mm et sonorisation), ce qui leur confère un intérêt certain aujourd’hui encore, malgré une certaine gaucherie et parfois une grande naïveté. Parmi les productions retrouvées, Mensonge d’un soir, qui date de 1977, mêle deux techniques d’animation distinctes : le dessin animé sur cellos et l’animation de papiers découpés sous le banc-titre. Adapté d’une légende africaine, il dégage un certain charme surréaliste.Huit films d’animation issus de ces ateliers ont été jusqu’ici retrouvés. Ils peuvent tous être vus sur ARCHIPROD en cliquant ici.

Les Paysannes de Casamance

1973-3004A : Les Paysannes de Casamance, un film de Henry Brandt (1973, 26′)Issue de la série « Chronique de la planète bleue », cette émission de la Télévision romande, réalisée par le célèbre documentariste Henry Brandt, a été coproduite par TVCO. N’évitant pas toujours les clichés, mais par une approche néanmoins sensible et respectueuse, le réalisateur et son cameraman nous permettent d’entrer dans le quotidien de femmes qui, à l’aube des années 1970, cherchent à vivre mieux au sein d’une Afrique noire durement touchée par le sous-développement, la famine et la forte mortalité enfantine. 40 ans plus tard, à l’heure de la mondialisation de l’économie, Philippe Cassard et l’atelier Arcadie sont revenus sur le sujet et ont réalisé un film visible ici.Trois émissions de la série Chronique de la Planète bleue, coproduites par TVCO, ont été retrouvées et peuvent être vues ici sur ARCHIPROD.

Joseph de Dakar

1973-3007 : Joseph de Dakar, un film de Henry Brandt (1973, 26′)Issue de la série Chronique de la planète bleue cette émission de la Télévision romande, réalisée par le célèbre documentariste Henry Brandt, a été coproduite par TVCO. Sans concessions et sans sensiblerie, mais avec sensibilité, le réalisateur et son cameraman nous font entrer dans le quotidien de Joseph, une jeune sénégalais qui rêve de visiter l’Europe et a quitté dans un premier temps sa Casamance natale pour rejoindre les bidonvilles de Dakar. 40 ans plus tard, Dakar est devenue une grande cité moderne, mais son bidonville n’a pas disparu pour autant…Trois émissions de la série Chronique de la Planète bleue, coproduites par TVCO, ont été retrouvées et peuvent être vues ici sur ARCHIPROD.

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