Si vous travaillez sur Windows, vous avez certainement déjà utilisé la visionneuse d'images installée par défaut et sobrement appelée "Photos". Mais peut-être n'avez-vous pas remarqué que, depuis quelques mois, celle-ci inclut une nouvelle fonctionnalité qui peut être très utile aux enseignantes et aux enseignants. En effet, ce logiciel permet de séquencer des vidéos en quelques instants, c'est-à-dire de créer, à partir d'un fichier vidéo de votre choix, une vidéo plus courte qui ne contient que la partie qui vous intéresse vraiment.
enseignement
Des variables pour calculer
Lors des leçons 2 et 3 précédentes la variable fut introduite pour désigner soit un objet complexe comme une figure géométrique ou soit une valeur numérique représentant les dimensions d’un rectangle ou d’un carré. Cette fois-ci la variable est utilisée pour faire des calculs simples. Cette notion de calcul avec des variables n’est pas évidente pour les jeunes élèves, à ce stade de leur scolarité en 9e du cycle d’orientation le calcul littéral n’a pas encore été introduit.
Deux variables pour définir un rectangle
Dans cette troisième leçon, les élèves utilisent trois variables. Une pour désigner la figure, comme lors de la leçon précédente, et deux variables supplémentaires largeur
et longueur
pour décrire les dimensions d’un rectangle.
Une variable pour désigner la figure
Dans le langage de programmation Smalltalk, une variable désigne toujours un objet. La leçon 1 d’introduction utilise une cascade de messages pour éviter l’utilisation d’une variable. Cela permet aux élèves de se concentrer sur les autres nouveautés de l’écriture du code.
Et si on codait, reloaded !
Suite à ma première approche de la programmation avec Dr. Geo, j’avais prévu de faire une pause avec les élèves. Pour rappel l’idée était de faire des maths en programmant avec Dr. Geo. Un événement fortuit a permis de rebondir et de tenter une nouvelle approche.
Et si on codait avec des élèves
Depuis de nombreuses années Dr. Geo permet de programmer des figures. J’ai démarré ce développement vers 2001/2002 avec une présentation publique au FOSDEM de 2003, à Bruxelles. Mais cela me chatouillait depuis le début de Dr. Geo, vers 1996 ; le développement en dilettante est très lent…
Depuis lors, Dr. Geo a énormément évolué. En fait, à partir de 2005, il a été complètement réécrit avec Squeak puis Pharo tout en préservant son esprit d’ouverture et d’accès au code source. A vrai dire cet esprit a été renforcé, mais je m’égare ce n’est pas l’objet de cet article.
Jusqu’à présent, avec mes élèves je n’ai jamais enseigné la programmation de figure. J’utilisais Dr. Geo uniquement dans le cadre de la géométrie interactive classique à la souris, essentiellement pour découvrir les transformations géométriques. Ce manque a été corrigé, j’ai depuis lors enseigné quelques cours de programmation.
On en parle, l’enseignement du futur
Des outils numériques en classe? Pour quoi faire?
Si le BYOD (Bring Your Own Device) ou “Amène ton propre appareil” devient de plus en plus courant dans les pratiques éducatives outre-atlantique, son intégration reste encore très timide dans les classes européennes. L’idée était, à la base, de pallier aux limitations budgétaires en matière d’installation numérique en classe et de profiter des appareils informatiques des élèves (smartphones, tablettes, ordinateurs) en demandant à ces derniers de les amener en classe afin de les utiliser comme outils de travail.
La taxonomie digitale de Bloom
On connaissait déjà la taxonomie de Bloom qui a permis au monde de l’enseignement de classifier les opérations des apprenants selon six niveaux d’acquisition des connaissances. En effet, chaque activité menée en classe peut être liée à un type d’opération qui va du plus simple (connaissance) au plus élaboré (évaluation ou synthèse selon les versions de ladite taxonomie).
Si cette taxonomie a eu une énorme influence dans la pédagogie des soixante dernières années, il faut tout de même avouer qu’elle a eu tendance à prendre un petit peu la poussière depuis l’arrivée du numérique à l’école: les modes d’apprentissage, les outils de travail et la relation au savoir ont énormément évolué ces dernières années.
Des milliers de tableaux dans la salle de classe
Dans notre liste d’applications recommandées, nous avions déjà mis en avant l’application Art Authority, véritable référence en matière d’art.
Coup de projecteur aujourd’hui sur le développeur WEI YAO qui développe depuis de nombreuses années sur iOS des applications qui devraient ravir les enseignants et amateurs d’art.
Présentation au RomandTic de Bienne: Tablettes numériques et enseignement
Dans le cadre de la rencontre RomandTic 2013, qui a eu lieu à Bienne le 7 novembre 2013, nous avons donné une présentation sur l’utilisation de la tablette dans l’enseignement (disponible ici).
Cette présentation se présente sous trois axes différents:
- La tablette comme outil de l’enseignant
- La tablette comme outil de l’élève
- La tablette comme outil de l’institution
La partie “outil de l’enseignant” met en avant les avantages et intérêts de l’utilisation de la tablette par l’enseignant dans son travail au quotidien.
La partie “outil de l’élève” présente quelques types d’activités en lien avec des orchestrations différentes (une tablette par élèves, une tablette pour toute la classe, etc). Pour mieux évaluer l’intérêt de chaque type d’activité, nous avons utilisé le modèle SAMR de Puentedura sur l’intégration des TIC dans l’enseignement.
Enfin, la partie “outil de l’institution” met en avant les prérequis nécessaires (et ce au niveau de l’institution) pour que l’utilisation des tablettes dans l’enseignement puisse se faire de manière harmonieuse et cohérente.