On connaissait déjà la taxonomie de Bloom qui a permis au monde de l’enseignement de classifier les opérations des apprenants selon six niveaux d’acquisition des connaissances. En effet, chaque activité menée en classe peut être liée à un type d’opération qui va du plus simple (connaissance) au plus élaboré (évaluation ou synthèse selon les versions de ladite taxonomie).
Si cette taxonomie a eu une énorme influence dans la pédagogie des soixante dernières années, il faut tout de même avouer qu’elle a eu tendance à prendre un petit peu la poussière depuis l’arrivée du numérique à l’école: les modes d’apprentissage, les outils de travail et la relation au savoir ont énormément évolué ces dernières années.
D’où l’arrivée de ce que l’on pourrait nommer la “version 2.1 de la taxonomie de Bloom” ou plutôt la taxonomie digitale de Bloom:
La taxonomie digitale de Bloom
Cette dernière a l’avantage de présenter synthétiquement, et à travers des verbes ou actions, ce qu’un élève peut faire et apprendre, à l’école comme à domicile, en utilisant l’informatique.
Mais finalement, quel intérêt est-ce que cette taxonomie pourrait avoir pour l’enseignant?
L’intérêt que nous y voyons est double. Non seulement il permet de clarifier et classifier par ordre de complexité toute opération numérique demandée à l’élève, mais surtout il fonctionne à notre sens comme source d’inspiration pour créer des séquences d’enseignement en lien avec une technologie numérique en classe… autrement dit, je souhaite que mes élèves comprennent au mieux le livre que nous sommes en train de lire je décide par conséquent d’organiser une activité sous formes de tweets sur des thématiques/problématiques du livre. Je veux aller plus loin et souhaite tester leur capacité à créer (ce qui présuppose leur capacité à évaluer, à analyser, à appliquer, à comprendre et à se rappeler) et décide donc de leur demander de produire une petite émission TV sur le livre.
vraiment bien si je pouvais avoir l’accès plus facile à vos produits?
De quels produits parlez-vous?