Auschwitz

2008-ateliers : Auschwitz, un film de Carole Elkaïm, Odélia Donath et Aurélie Azra (2008, 32′)Dans le cadre d’un travail de maturité, trois élèves du CEC Émilie-Gourd filment le camp d’Auschwitz et enregistrent les témoignages de quatre survivants : Ruth Fayon, déportée à 14 ans, David Planner, déporté à 16 ans, Vittorio Hasson, déporté à 12 ans, et Otto Klein, déporté à 12 ans également.Dès sa création et durant quelques années, le SEM Production perpétue le système d’ateliers mis en place par le CPAV  et permettant à des enseignants, des élèves et des stagiaires de réaliser des films dans des conditions semi-professionnelles.  Les productions qui ont été retrouvées jusqu’ici peuvent être visionnées sur ARCHIPROD en cliquant ici.Votre droit à l’image : informations et réclamations

Noëlla Rouget : témoigner, un acte de résistance !

2005-3087 : Noëlla Rouget : témoigner, un acte de résistance !, un film de Véronika Janjic (2005, 28′)Ce document de 2005 se propose de garder la trace vivante du parcours de vie d’une personnalité de la résistance française, dont le témoignage est, aujourd’hui encore, précieux pour l’enseignement de l’histoire et de l’éducation citoyenne. Madame Noëlla Rouget, résistante française pendant la seconde guerre mondiale a été arrêtée en juin 1943 et déportée à Ravensbrück où elle fut libérée, au seuil de la mort, à la fin de la guerre. Encore très active et intervenant fréquemment dans les écoles pour raconter et expliquer les raisons de son engagement, elle avait jusqu’ici refusé toute collaboration à la réalisation d’un film retraçant son parcours. En 2005, estimant que c’était un « devoir citoyen », elle accepte de témoigner pour les générations futures. Pour en savoir plus sur Noëlla Rouget et la résistance au nazisme, cliquer ici.En 1945, juste après sa libération, Noëlla Rouget trouvera refuge en Suisse au chalet d’accueil La Gumfluh. En 2012, le SEM Production consacrera un DVD à La Gumfluh et à ses protagonistes en collaboration avec Ariane Exchaquet et Brigitte Exchaquet-Monnier. Les cinq vidéos qui constituent le contenu de ce DVD peuvent être visionnées ici sur ARCHIPROD.Votre droit à l’image : informations et réclamations 

Décolonisations

1991-1052 : Décolonisations, un film de René Merglen (1991, 26′)La colonisation, telle qu’elle a été présentée dans le premier volet, n’a duré qu’un temps : dès la Première Guerre mondiale, les ferments de la décolonisation apparaissent. Là encore, chaque pays colonisateur a réglé les problèmes de l’émancipation de ses colonies selon des critères qui lui sont propres. La perte de l’Empire des Indes par la Grande-Bretagne marque le début d’un nouveau courant dans les relations entre pays dominateurs et pays dominés. En Afrique, le phénomène est comparable : la France, l’Angleterre et la Belgique connaissent des moments difficiles et douloureux en Guinée, en Algérie, au Ghana, au Kenya, au Congo… La décolonisation a eu lieu, l’Europe n’en a pas souffert. Bien au contraire. Mais sur le plan pratique, de nombreux problèmes demeurent que les pays neufs ne sont pas à même de résoudre seuls, car les anciens colonisateurs ont gardé bien des leviers de commande, dont celui de l’économie.Colonisations-Décolonisations est un dyptique réalisé en 1990 et 1991, dont le premier volet peut être vu ici sur ARCHIPROD

Colonisations

1990-1051 : Colonisations, un film de René Merglen (1990, 26′)Vers 1850, de grandes zones blanches subsistent dans les cartes de l’Afrique et de l’Asie, l’intérieur des continents reste souvent inconnu. Puis à la veille de la Première Guerre mondiale, presque la totalité de l’Afrique et de l’Asie sont sous domination européenne. Ce premier document retrace l’épopée de la colonisation. Par le jeu de témoignages directs et indirects, on aborde le contexte et l’esprit de cette aventure ou, selon la position du narrateur, de ce drame. Presque tous les pays d’Europe ont participé à la colonisation. Chacun avec ses méthodes, en fonction de sa propre histoire, des contraintes du terrain et de ses intérêts à court terme. L’accent est surtout mis sur l’Afrique, où les cas de la Grande-Bretagne, de la France et de la Belgique sont approfondis. Ce premier volet se termine avec l’Indochine et les conséquences de la colonisation sur les colonisés.Colonisations-Décolonisations est un dyptique réalisé en 1990 et 1991, dont le second volet peut être vu ici sur ARCHIPROD

Quand Athènes mourait de faim

1990-1050 : Quand Athènes mourait de faim, un film de René Merglen (1990, 27′)Ce film de 1990 traite d’un aspect peu connu de la deuxième guerre mondiale : l’intervention des troupes italo-germaniques dans les Balkans. Après sept mois de résistance contre l’armée italienne en Albanie, les Grecs doivent finalement céder devant l’attaque combinée des armées allemandes et bulgares. Pour Athènes, c’est le début d’un terrible calvaire. Alors qu’un dixième des terres arables seulement est cultivé, l’occupant réquisitionne nourriture et matériel. La faim s’installe dans la capitale. Les vivres essentiels et même l’eau manquent, l’hiver est particulièrement rigoureux. Bientôt la faim tue, et fait des victimes par dizaines, puis par centaines de milliers parmi la population civile. Ces faits sont évoqués par des documents d’archives de la seconde guerre mondiale. Des images qui parlent aussi à la sensibilité, notamment à travers les voix de deux adolescents qui livrent une synthèse de témoignages recueillis à Athènes auprès de ceux qui ont vécu ces années tragiques. 

La Filière

1987-1046 : La Filière, un film de Jacqueline Veuve (1987, 37′)Dès l’occupation de la totalité du territoire français par les troupes allemandes, en novembre 1942, la persécution des juifs, avec la collaboration des services de l’État français, se fait encore plus implacable et s’étend aux enfants réfugiés en ex-zone dite libre, notamment à ceux qui se trouvent au château de la Hille, sous la surveillance de la Croix-Rouge suisse. La directrice de la colonie voit venir les gendarmes français arrêter et emmener ses protégés de plus de quinze ans. Grâce à son courage et à sa détermination, elle réussit à les retrouver et à les sauver. Elle organise une filière de traversée de la France et d’entrée clandestine en Suisse. Il s’agit de déjouer la surveillance des Allemands, des Français collaborationnistes et celle des douaniers suisses contraints, à partir de 1942, de refouler les réfugiés trouvés à l’intérieur du territoire helvétique. Grâce aux Français et aux Suisses qui n’admettent pas l’inadmissible, cent cinquante enfants seront sauvés. Les principaux acteurs de ce sauvetage, et l’un des rescapés, livrent ici leurs souvenirs.La Filière est, en 1987, le dernier film que Jacqueline Veuve réalisera pour TVCO et le DIP. Les dix films de la célèbre documentariste recensés jusqu’ici par ARCHIPROD peuvent être vus ici.

Les Visages du temps III : Du déclin de Rome à l’Europe de Charlemagne

1987-1038C : Les Visages du temps III : Du déclin de Rome à l’Europe de Charlemagne, un film de Pierre-Yves Jetzer (1987,11′)Dès le IIIe siècle de notre ère, l’Empire romain se dégrade. La lourde administration impériale centralisée ne peut plus contrôler efficacement son trop vaste territoire. La situation est aggravée par les grandes vagues d’invasions barbares. Les guerres se multiplient, suscitant famines et épidémies, dont la peste. Mais l’événement le plus marquant reste celui de l’établissement du christianisme qui, à partir de la papauté, aboutit à la construction de l’empire de Charlemagne. En termes simples, en images très documentées, parfaitement lisibles et assimilables, ce film de 1987 constitue une excellente introduction à l’étude du Moyen Âge.La série Les Visages du temps est constituée de trois films réalisés entre 1984 et 1987, qui relatent très succinctement, au moyen de dessins animés, l’évolution de la société humaine, de la préhistoire au Moyen Âge. Elle peut être vue dans son intégralité ici sur ARCHIPROD.

Les Visages du temps II : Des celtes aux romains

1986-1038B : Les Visages du temps II : Des celtes aux romains, un film de Philippe Scheller (1986, 11′) Ce film en dessins animés constitue le deuxième volet d’une série de trois films consacrés à l’évolution historique d’un paysage. Le spectateur y retrouve les mêmes lieux, dont la transformation se poursuit au fil du temps, de la période celte à l’occupation romaine. Il y assiste à l’apparition des cultures et des outils, à la transformation de l’habitat, au développement du commerce et à une esquisse des rapports sociaux…La série Les Visages du temps est constituée de trois films réalisés entre 1984 et 1987, qui relatent très succinctement, au moyen de dessins animés, l’évolution de la société humaine, de la préhistoire au Moyen Âge. Elle peut être vue dans son intégralité ici sur ARCHIPROD.

La Traversée

1986-1045 : La Traversée, un film de Jacqueline Veuve (1986, 34′)En 1986, le but de ce film est de montrer aux adolescents des portraits de femmes prises dans la tourmente de la guerre, et dont la jeunesse a été sacrifiée. Il s’agit d’interviews de quatre femmes qui ont vécu de tragiques expériences pendant la deuxième guerre mondiale, comme cette Allemande qui a connu, sous le régime nazi, des conditions de travail extrêmement dures, ou cette Juive lyonnaise qui a dû fuir les rafles allemandes pour venir se réfugier clandestinement en Suisse.Entre 1971 et 1987, la célèbre documentariste Jacqueline Veuve réalisera douze films pour TVCO et le DIP. Dix d’entre eux sont d’ores et déjà disponibles ici sur ARCHIPROD.

La Révolution industrielle II : 1851-1914

1980-1032B : La Révolution industrielle II : 1851-1914, un film de François Garçon (1980, 20′)Jusqu’au dix-huitième siècle, l’immense majorité de la population mondiale travaillait aux champs. L’avènement de nouvelles technologies et, dans leur sillage, de nouveaux moyens de production allaient mettre fin à cet équilibre. Ce film en deux parties, réalisé en 1980 à l’intention des élèves de 9ème année du Cycle d’Orientation (actuelle 11ème du secondaire I) raconte avec emphase ce profond bouleversement, dont on bénéficie aujourd’hui encore  mais dont on n’a pas fini de payer le prix exorbitant, notamment en termes d’environnement. Cette seconde partie aborde les profonds changements induits par cette révolution au sein des sociétés occidentales et décrit l’avènement d’un monde nouveau qui ne tardera pas à s’effondrer dans le chaos de la première guerre mondiale.La première partie de La Révolution industrielle, intitulée 1750-1851, est disponible ici sur ARCHIPROD

Mère Courage de Bertolt Brecht

1975-7005A : Mère Courage de Bertolt Brecht, un film de TVCO (1975, 30′)Ce document rare permet d’entrer dans les coulisses de la création théâtrale. En 1975, alors tout nouveau directeur du Théâtre de Carouge, François Rochaix met en scène Mère Courage et ses enfants, de Bertolt Brecht avec notamment Catherine Sümi et Adrien Nicati. Une lecture d’une scène du tableau XI, puis les répétitions et la présentation au Public de ce même fragment de l’œuvre sont successivement filmés. Cette compilation d’étapes dans le processus de création permet ainsi aux élèves de se faire une idée plus précise du travail théâtral. Aujourd’hui, il reste un précieux document sur une brochette d’artistes qui ont marqué la vie culturelle de la cité sarde durant les dernières décennies du 20ème siècle.

Jude

1974-1009 : Jude, un film de François Garçon et Zosso (1974, 26′)Avant la guerre, en Europe, les Juifs étaient déjà victimes de préjugés odieux et fantaisistes : on les accusait de commettre des meurtres rituels d’enfants, de vouloir dominer le monde… Avec Hitler, et les origines d’une violence irrationnelle, l’Allemagne développa une politique raciste à leur égard : « Les Juifs sont notre malheur ». Ils furent peu à peu exclus de la société, rassemblés dans le ghetto de Varsovie, dont Himmler ordonna ensuite la destruction totale. Partout ils furent arrêtés, fusillés, déportés. À la fin de la guerre, les alliés découvrirent toute l’horreur des camps de concentration. L’opinion internationale fut sensibilisée. En 1948, l’indépendance de l’état d’Israël fut proclamée.Ce document essentiellement constitué d’images d’archives est destiné, à sa sortie en 1974, aux élèves du Cycle d’orientation genevois. Son visionnage peut être complété par celui du film L’Entre-deux-guerres, réalisé la même année par la même équipe et disponible ici sur Archiprod.

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