Reflets de la Journée de la mémoire de l’holocauste

2010-3089A : Reflets de la Journée de la mémoire de l’holocauste, un film de Véronika Janjic (2010, 6′)Le 27 janvier 2010, dans le cadre de la Journée de la mémoire de l’holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité, des élèves rencontrent Gérard Guillaumat, homme de théâtre et ancien déporté de Buchenwald au Théâtre Saint-Gervais. La journée a pour thème la mémoire traumatique comme substrat de création. Cette manifestation est organisée conjointement par la Commission Maison de la Mémoire du DIP et le théâtre Saint-Gervais. La courte vidéo tournée à cette occasion présente quelques témoignages d’acteurs de la manifestation.Deux autres vidéos rendent compte plus longuement des interventions et des débats de cette journée. Elles peuvent être visionnées en cliquant ici sur ARCHIPROD.Votre droit à l’image : informations et réclamations

La Mémoire traumatique comme substrat de création I : Gérard Guillaumat

2010-3089B : La Mémoire traumatique comme substrat de création I : Gérard Guillaumat, un film de Véronika Janjic (2010, 78′)Le 27 janvier 2010, dans le cadre de la Journée de la mémoire de l’holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité, des élèves peuvent rencontrer Gérard Guillaumat, homme de théâtre et ancien déporté de Buchenwald, ultérieurement décédé en avril 2015. Cette manifestation est alors organisée conjointement par la Commission Maison de la mémoire du DIP et le Théâtre Saint-Gervais.Une rencontre avec l’écrivaine et cinéaste Marceline Loridan Ivens, elle-aussi survivante des camps, a lieu le même jour et fait également l’objet d’une vidéo disponible ici sur ARCHIPROD.Votre droit à l’image : informations et réclamations

La Mémoire traumatique comme substrat de création II : Marceline Loridan Ivens

2010-3089C : La Mémoire traumatique comme substrat de création II : Marceline Loridan Ivens, un film de Véronika Janjic (2010, 93′)Dans le cadre de la Journée de la mémoire de l’holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité, Marceline Loridan Ivens, survivante d’Auschwitz et cinéaste, présente son film La petite prairie aux Bouleaux au Théâtre Saint-Gervais à Genève. Un entretien conduit par le journaliste David Collin et une lecture d’extraits du livre Ma vie Balagan suivent la projection du film. Cette manifestation a lieu le 27 janvier 2010 et a été organisée conjointement par la Commission Maison de la mémoire du DIP et le Théâtre Saint-Gervais. Depuis, Marceline Loridan Ivens n’a de cesse de courir les plateaux TV et radio en cachant de moins en moins le profond pessimisme qu’elle ressent quant à l’utilité de telles rencontres (voir à ce propos la matinale de France Inter du 27 janvier 2015).Une rencontre avec l’ancien déporté et homme de théâtre Gérard Guillaumat a lieu le même jour et fait également l’objet d’une vidéo disponible ici sur ARCHIPROD.Votre droit à l’image : informations et réclamations

La Filière

1987-1046 : La Filière, un film de Jacqueline Veuve (1987, 37′)Dès l’occupation de la totalité du territoire français par les troupes allemandes, en novembre 1942, la persécution des juifs, avec la collaboration des services de l’État français, se fait encore plus implacable et s’étend aux enfants réfugiés en ex-zone dite libre, notamment à ceux qui se trouvent au château de la Hille, sous la surveillance de la Croix-Rouge suisse. La directrice de la colonie voit venir les gendarmes français arrêter et emmener ses protégés de plus de quinze ans. Grâce à son courage et à sa détermination, elle réussit à les retrouver et à les sauver. Elle organise une filière de traversée de la France et d’entrée clandestine en Suisse. Il s’agit de déjouer la surveillance des Allemands, des Français collaborationnistes et celle des douaniers suisses contraints, à partir de 1942, de refouler les réfugiés trouvés à l’intérieur du territoire helvétique. Grâce aux Français et aux Suisses qui n’admettent pas l’inadmissible, cent cinquante enfants seront sauvés. Les principaux acteurs de ce sauvetage, et l’un des rescapés, livrent ici leurs souvenirs.La Filière est, en 1987, le dernier film que Jacqueline Veuve réalisera pour TVCO et le DIP. Les dix films de la célèbre documentariste recensés jusqu’ici par ARCHIPROD peuvent être vus ici.

La Traversée

1986-1045 : La Traversée, un film de Jacqueline Veuve (1986, 34′)En 1986, le but de ce film est de montrer aux adolescents des portraits de femmes prises dans la tourmente de la guerre, et dont la jeunesse a été sacrifiée. Il s’agit d’interviews de quatre femmes qui ont vécu de tragiques expériences pendant la deuxième guerre mondiale, comme cette Allemande qui a connu, sous le régime nazi, des conditions de travail extrêmement dures, ou cette Juive lyonnaise qui a dû fuir les rafles allemandes pour venir se réfugier clandestinement en Suisse.Entre 1971 et 1987, la célèbre documentariste Jacqueline Veuve réalisera douze films pour TVCO et le DIP. Dix d’entre eux sont d’ores et déjà disponibles ici sur ARCHIPROD.

Jude

1974-1009 : Jude, un film de François Garçon et Zosso (1974, 26′)Avant la guerre, en Europe, les Juifs étaient déjà victimes de préjugés odieux et fantaisistes : on les accusait de commettre des meurtres rituels d’enfants, de vouloir dominer le monde… Avec Hitler, et les origines d’une violence irrationnelle, l’Allemagne développa une politique raciste à leur égard : « Les Juifs sont notre malheur ». Ils furent peu à peu exclus de la société, rassemblés dans le ghetto de Varsovie, dont Himmler ordonna ensuite la destruction totale. Partout ils furent arrêtés, fusillés, déportés. À la fin de la guerre, les alliés découvrirent toute l’horreur des camps de concentration. L’opinion internationale fut sensibilisée. En 1948, l’indépendance de l’état d’Israël fut proclamée.Ce document essentiellement constitué d’images d’archives est destiné, à sa sortie en 1974, aux élèves du Cycle d’orientation genevois. Son visionnage peut être complété par celui du film L’Entre-deux-guerres, réalisé la même année par la même équipe et disponible ici sur Archiprod.

L’Entre-deux-guerres

1974-1009 : L’Entre-deux-guerres, un film de François Garçon (1974, 23′)Sur le plan politique international, la guerre de 1914 a favorisé l’effondrement des grands empires centraux. Le monde occidental est divisé. Le traité de Versailles, par lequel l’Angleterre et la France notamment, ont redistribué les territoires entre vainqueurs et vaincus, contient déjà les germes des conflits futurs. Dans les états vainqueurs, on assiste d’abord au redémarrage de l’économie, de la production de masse, puis à une recrudescence du mécontentement et de l’agitation ouvrière qui est canalisée par l’État. Dans les états vaincus, la guerre a aggravé les problèmes antérieurs, et la révolution y est prévisible. En Allemagne, la bourgeoisie soutient le parti nazi de Hitler; en Espagne, c’est la guerre; en Italie, Mussolini prend le pouvoir. Avec la crise de 1929, la situation internationale se dégrade sérieusement : le monde court vers sa seconde guerre. Ce document essentiellement constitué d’images d’archives est destiné, à sa sortie en 1974, aux élèves du Cycle d’orientation genevois. Son visionnage peut être complété par celui du film Jude, réalisé la même année par la même équipe et disponible ici sur Archiprod.

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