Menace sur la vendange

1995-7146 : Menace sur la vendange, un film de Laurent Uhler (1995, 7′)Le vignoble, luxuriant, dore ses fruits au soleil de l’automne. La récolte est prometteuse. Mais, troublant soudain cette paix bucolique, de sombres nuages s’amoncellent à l’horizon. Peu à peu des ombres, animées de noirs desseins, tournoient au-dessus des coteaux, se préparant à l’attaque et au pillage. Pourtant, de vaillants gardiens sont là, scrutant inlassablement le ciel, prêts à tout instant à repousser l’agresseur. Sinistres, cruels et dangereux ou alors ridicules et bêtes, ils adoptent toutes sortes d’accoutrements. Vêtus de haillons ou de soie bariolée, se couvrant d’armures de fer-blanc ou s’affublant de bruyantes mécaniques, tendres naïfs, souvent bernés par l’assaillant, ils tendent, nuit et jour, leur regard vers les prédateurs. Seuls leurs chuchotements, leurs secrètes conversations semblent rompre leur patience infinie. Développant des ruses, tramant des conspirations contre leur ennemi commun, ils s’apprêtent à lui faire endurer de cuisantes défaites. Ce film de 1995 a été tourné en région lémanique dans les vignobles vaudois et genevois. Il témoigne, sous la forme d’un divertissement visuel et musical, de l’invention et de la créativité des participants à un concours d’épouvantails.

Avec André Marty… en route la peinture !

1991-7108 : Avec André Marty… en route la peinture !, un film de Pierre Nicole (1991, 16′)Depuis 1980, les œuvres d’André Marty ne se trouvent ni dans les musées ni dans les galeries. Le support qu’il a choisi fait partie de notre environnement quotidien : camions, voitures, motos ou casques… Sa peinture s’inscrit dans la tradition des arts populaires. Semblable aux artistes et artisans du temps jadis, André Marty est à l’écoute des désirs et des besoins de ses clients-commanditaires, qu’il s’efforce de traduire en images. « On rêve pour eux… » ; c’est ainsi que le peintre résume sa démarche dans ce film de 1991 qui conserve toute son actualité. Pour mieux connaître, et éventuellement contacter, André Marty, cliquer ici.Votre droit à l’image : informations et réclamations

La Terre : la métamorphose

1981-7037 : La Terre : la métamorphose, un film de Nicole Weyer (1981, 28′)Dans ce film de 1981, Jean-Jacques Fiorina, alors potier-céramiste à Céligny, détaille pour la caméra les nombreux gestes de son travail, ainsi que les étapes nécessaires à cette transformation de la terre en œuvre d’art. Il expose de plus une philosophie bien personnelle, voire poétique, du métier. De nombreuses créations originales sont ainsi présentées et commentées par leur concepteur.  

Les Techniques artistiques d’impression I : La Gravure sur bois

1980-7030A : Les Techniques artistiques d’impression I : La Gravure sur bois, un film de Roland Pellarin (1980, 17′)Grâce aux doigts d’une jeune artiste suisse, Christiane Buehler, le spectateur assiste à la création d’une gravure sur bois originale. Après avoir esquissé le motif sur planche, elle grave le bois au canif, au ciseau, au burin et au clou. Une première impression permet à Christiane Buehler d’affiner, de corriger. L’artiste n’a pas droit à l’erreur : chaque copeau enlevé, chaque griffure laisse sa trace à l’impression. Une animation récapitule le principe de la gravure en relief et son utilisation dans l’imprimerie d’autrefois. Un rapide survol d’une technique très répandue, la typographie, permet de marquer la différence entre une technique artistique et une technique industrielle.La série Les Techniques artistiques d’impression est constituée de quatre films réalisés en 1980 qui peuvent être vus ici sur ARCHIPROD.

L’Orpheline et la Marâtre

1979 : L’Orpheline et la Marâtre, un film supervisé par Markus Sanz (1979, 4′)Dans les années 1970, peu après la création de TVCO par Robert Hari, quelques créateurs de films d’animation rejoignent l’équipe de réalisation : Robi Engler d’abord, puis Markus Sanz. Avec un enseignant de dessin du Cycle d’orientation, Laszlo Horvath, talentueux animateur lui aussi, ils créent des ateliers qui permettent à des enseignants en formation ou en année sabbatique de s’initier au cinéma d’animation. Les films sont certes réalisés par des amateurs, mais dans des conditions semi-professionnelles (banc-titre 16 mm et sonorisation), ce qui leur confère un intérêt certain aujourd’hui encore, malgré une certaine gaucherie et parfois une grande naïveté. De toutes les productions retrouvées, L’Orpheline et la Marâtre figure parmi les plus inventives au niveau technique, alliant harmonieusement dessins animés et stop motion à base d’objets hétéroclites tels que des cailloux.Huit films d’animation issus de ces ateliers ont été jusqu’ici retrouvés. Ils peuvent tous être vus sur ARCHIPROD en cliquant ici.

Tam Tam

1977 : Tam Tam, un film supervisé par Robi Engler (1977, 2′)Dans les années 1970, peu après la création de TVCO par Robert Hari, quelques créateurs de films d’animation rejoignent l’équipe de réalisation : Robi Engler d’abord, puis Markus Sanz. Avec un enseignant de dessin du Cycle d’orientation, Laszlo Horvath, talentueux animateur lui aussi, ils créent des ateliers qui permettent à des enseignants en formation ou en année sabbatique de s’initier au cinéma d’animation. Les films sont certes réalisés par des amateurs, mais dans des conditions semi-professionnelles (banc-titre 16 mm et sonorisation), ce qui leur confère un intérêt certain aujourd’hui encore, malgré une certaine gaucherie et parfois une grande naïveté. Parmi les productions retrouvées, TamTam, qui date de 1977, mêle deux techniques d’animation distinctes : le dessin animé sur papier et l’animation de pâtes à modeler sous le banc-titre. Adapté d’une légende africaine, il dégage un certain charme surréaliste.Huit films d’animation issus de ces ateliers ont été jusqu’ici retrouvés. Ils peuvent tous être vus sur ARCHIPROD en cliquant ici.

Mensonge d’un soir

1977 : Mensonge d’un soir, un film supervisé par Robi Engler (1977, 3′)Dans les années 1970, peu après la création de TVCO par Robert Hari, quelques créateurs de films d’animation rejoignent l’équipe de réalisation : Robi Engler d’abord, puis Markus Sanz. Avec un enseignant de dessin du Cycle d’orientation, Laszlo Horvath, talentueux animateur lui aussi, ils créent des ateliers qui permettent à des enseignants en formation ou en année sabbatique de s’initier au cinéma d’animation. Les films sont certes réalisés par des amateurs, mais dans des conditions semi-professionnelles (banc-titre 16 mm et sonorisation), ce qui leur confère un intérêt certain aujourd’hui encore, malgré une certaine gaucherie et parfois une grande naïveté. Parmi les productions retrouvées, Mensonge d’un soir, qui date de 1977, mêle deux techniques d’animation distinctes : le dessin animé sur cellos et l’animation de papiers découpés sous le banc-titre. Adapté d’une légende africaine, il dégage un certain charme surréaliste.Huit films d’animation issus de ces ateliers ont été jusqu’ici retrouvés. Ils peuvent tous être vus sur ARCHIPROD en cliquant ici.

Création et signification du costume de théâtre dans Ubu roi

1976-7005B : Création et signification du costume de théâtre dans Ubu roi, un film anonyme produit par TVCO (1976, 22′)Ce document rare, non signé et réalisé en collaboration avec le Théâtre de Carouge, invite les élèves de 1976 dans les coulisses de la création. Ils peuvent y suivre le travail de Jean-Claude Maret, décorateur et costumier, chargé par le metteur en scène Michel Soutter, de réaliser les costumes de Ubu roi, célèbre pièce d’Alfred Jarry mise au programme de la saison 1975-1976 par François Rochaix, avec notamment Georges Wod, Armen Godel et Claude Parra. De répétition en répétition, tout le travail nécessaire pour donner du sens à chaque détail est ici révélé et ce film constitue aujourd’hui un précieux document sur la période la plus mythique de la célèbre salle genevoise et quelques-uns des comédiens qui ont marqué son histoire.

Les Aventures de Balthazar Bonhommet

1976 : Les Aventures de Balthazar Bonhommet, un film supervisé par Laszlo Horvath (1976, 20′)Dans les années 1970, peu après la création de TVCO par Robert Hari, quelques créateurs de films d’animation rejoignent l’équipe de réalisation : Robi Engler d’abord, puis Markus Sanz. Avec un enseignant de dessin du Cycle d’orientation, Laszlo Horvath, talentueux animateur lui aussi, ils créent des ateliers qui permettent à des enseignants en formation ou en année sabbatique de s’initier au cinéma d’animation. Les films sont certes réalisés par des amateurs, mais dans des conditions semi-professionnelles (banc-titre 16 mm et sonorisation), ce qui leur confère un intérêt certain aujourd’hui encore, malgré une certaine gaucherie et parfois une grande naïveté. Parmi les productions retrouvées, Les Aventures de Balthazar Bonhommet est, et de loin, le film le plus pédagogiquement ambitieux, que ce soit par son exceptionnelle durée, son scénario ou les techniques d’animation utilisées. Supervisé par Laszlo Horvath, qui enseigne alors au C.O. de Pinchat à Carouge, il est réalisé sur une année scolaire par pas moins de 125 élèves de 13 à 15 ans avec la collaboration de leurs maîtres de dessin et de musique.Huit films d’animation issus de ces ateliers ont été jusqu’ici retrouvés. Ils peuvent tous être vus sur ARCHIPROD en cliquant ici.

La Poisse

19XX : La Poisse, un film supervisé par Robi Engler et Laszlo Horvath (19XX, 5′)Dans les années 1970, peu après la création de TVCO par Robert Hari, quelques créateurs de films d’animation rejoignent l’équipe de réalisation : Robi Engler d’abord, puis Markus Sanz. Avec le renfort de divers animateurs extérieurs parmi lesquels Laszlo Horvath et le prestigieux Sandor Reisenbüchler, ils créent des ateliers et des séminaires qui permettent à des enseignants en formation ou en année sabbatique de s’initier au cinéma d’animation. Les films sont certes réalisés par des amateurs, mais dans des conditions semi-professionnelles (banc-titre 16 mm et sonorisation), ce qui leur confère un intérêt certain, aujourd’hui encore, malgré une certaine gaucherie et parfois une grande naïveté. Parmi les productions retrouvées, La Poisse, qui date vraisemblablement de 1975, allie conjointement l’animation d’objets et le dessin animé. À noter la participation à cette réalisation d’Alain Vaissade, futur maire de Genève, alors enseignant en formation.Huit films d’animation issus de ces ateliers ont été jusqu’ici retrouvés. Ils peuvent tous être vus sur ARCHIPROD en cliquant ici.

Sans titre

1975 : Sans titre, un film supervisé par Robi Engler et Laszlo Horvath (1975, 4′)Dans les années 1970, peu après la création de TVCO par Robert Hari, quelques créateurs de films d’animation rejoignent l’équipe de réalisation : Robi Engler d’abord, puis Markus Sanz. Avec un enseignant de dessin du Cycle d’orientation, Laszlo Horvath, talentueux animateur lui aussi, ils créent des ateliers qui permettent à des maîtres et maîtresses en formation ou en année sabbatique de s’initier au cinéma d’animation. Les films sont certes réalisés par des amateurs, mais dans des conditions semi-professionnelles (banc-titre 16 mm et sonorisation), ce qui leur confère un intérêt certain aujourd’hui encore, malgré une certaine gaucherie et parfois une grande naïveté. Parmi les productions retrouvées, Sans titre est l’un des titres les plus déconcertants avec sa superposition étonnante de dessins animés sur cellos ou papier et de stop-motion à base de plastiline.Huit films d’animation issus de ces ateliers ont été jusqu’ici retrouvés. Ils peuvent tous être vus sur ARCHIPROD en cliquant ici.

La Sorcierge

19XX : La Sorcierge, un film supervisé par Robi Engler et Laszlo Horvath (19XX, 3′)Dans les années 1970, peu après la création de TVCO par Robert Hari, quelques créateurs de films d’animation rejoignent l’équipe de réalisation : Robi Engler d’abord, puis Markus Sanz. Avec un enseignant de dessin du Cycle d’orientation, Laszlo Horvath, talentueux animateur lui aussi, ils créent des ateliers qui permettent à des enseignants en formation ou en année sabbatique de s’initier au cinéma d’animation. Les films sont certes réalisés par des amateurs, mais dans des conditions semi-professionnelles (banc-titre 16 mm et sonorisation), ce qui leur confère un intérêt certain aujourd’hui encore, malgré une certaine gaucherie et parfois une grande naïveté. Parmi les productions retrouvées, La Sorcierge, qui a vraisemblablement été réalisée en 1974 est sans doute l’un des plus artistiquement aboutis. Bénéficiant d’un scénario astucieux, il allie avec bonheur l’animation sous banc-titre de papiers découpés et deux techniques distinctes de dessins animés (sur papier et sur cellos).Huit films d’animation issus de ces ateliers ont été jusqu’ici retrouvés. Ils peuvent tous être vus sur ARCHIPROD en cliquant ici.

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