ChatGPT et l’IA générative, deux ans après

Deux ans après la sortie mondiale de ChatGPT, le 30 novembre 2022, le paysage numérique ainsi que les pratiques qui lui sont liées ont énormément évolué. Petit tour d’horizon des changements passés et présents.

Les outils

Dans un premier temps, ChatGPT était sur toutes les lèvres et le grand public découvrait avec stupeur (parfois accompagnée de vertiges existentiels ou professionnels) le potentiel énorme des LLM (large language models), ces IA génératives capables de générer à peu près n’importe quel type de texte de manière convaincante.

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IA et fausses informations

On savait que l’arrivée de chatGPT venait avec un risque de voir pulluler de fausses informations, bien rédigées et plus difficiles à “débunker”. Articles, podcasts, vidéos, on a l’impression qu’aucun média n’est épargné ! Voici quelques exemples :

Face à la difficulté d’évaluer la qualité d’une information, il apparaît de plus en plus urgent de former nos élèves à l’esprit critique. Il est essentiel que tous prennent conscience des biais inhérents à la cognition humaine et soient informés des moyens permettant de dépasser ces travers. Ce n’est qu’en prenant connaissance de la manière dont se construit une connaissance de manière fiable et robuste que les jeunes pourront porter un regard sceptique sur les informations auxquelles ils sont exposés.
Les études qui mesurent le développement de l’esprit critique chez les étudiants sont claires : en parler dans son cours ne suffit pas. Des progrès n’ont lieu que si l’on propose des cours spécifiquement dédiés à l’esprit critique, comprenant des contenus théoriques mais aussi des exercices visant à transférer les apprentissages académiques à des situations réelles (source: https://www.oecd-ilibrary.org/education/does-higher-education-teach-students-to-think-critically_cc9fa6aa-en ).

 

Image générée par DALL-E le 5 novembre 2024

Quelle place pour les smartphones à l’école ?

Ces dernières rentrées scolaires ont été marquées, aux quatre coins du monde, par l’interdiction des téléphones portables dans les classes, et plus largement dans les écoles. La Tasmanie, la Guinée, les États-Unis (avec notamment la Californie ou New York), le Royaume-Uni, la France ou encore les Pays-Bas sont parmi les nombreux pays qui ont décidé de revoir drastiquement leur copie concernant l’usage des appareils mobiles par les élèves.

Après une période où le BYOD [1] semblait sur toutes les lèvres, comment expliquer ce revirement concernant l’utilisation des téléphones? S’agit-il, comme le qualifient certains observateurs, ni plus ni moins d’une “panique morale” ou y a-t-il des raisons plus profondes et fondées? Et où en sommes-nous en Suisse ou à Genève?

Ce bref article tend à sortir d’une opposition parfois stérile entre technophobie et technophilie en vous proposant un point de situation général sur l’état des recherches actuelles et sur quelques-unes des mesures prises.

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Les GAFAM, pourquoi on en parle?

Les GAFAM, les géants du Web, les géants du numérique...

On en entend souvent parler, mais on ne sait pas toujours bien pourquoi. Et surtout, on se demande en quoi cela nous concerne, nous, les profs. Cette vidéo de quelques minutes essaie de faire le point sur la question.

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