“Archives’ stacks” par dolescum – CC BY-NC-SA 2.0, image modifiée par l’auteur
Quelqu’un a racheté Twitter récemment et tout ne se passe pas exactement comme sur des roulettes. Fuite des utilisateurs, fuites des annonceurs, fuite des collaboratrices et collaborateurs. Le risque de faillite est agité, il est semble-t-il réel.
Des voix s’élèvent aujourd’hui pour s’inquiéter du dommage majeur que constituerait une hypothétique disparition de Twitter pour les sciences sociales d’aujourd’hui comme pour les historiennes et historiens du futur. Cela pourrait engendrer la perte d’un corpus incontournable du débat public de notre époque. Sera-t-il possible d’écrire l’histoire des mouvements sociaux de notre temps sans recourir à cette source? Pas davantage qu’il ne serait envisageable d’étudier un quelconque phénomène des Trente glorieuses sans les archives de presse, radio et télévision.