Il fut un temps où l’on pouvait faire une tâche à la fois, celle-ci nous occupait un moment, une demi-journée, voire une journée entière… Ce temps est-il révolu ? Qu’en est-il aujourd’hui ? avons-nous toujours cette capacité à nous concentrer sur une seule et unique chose pendant un certain moment? La “vie nunérique” dans laquelle nous sommes presque tous plongés – bon gré mal gré – nous incite à être sans cesse connectés et donc sollicités par des stimulis variés comme une sonnerie de smartphone, un bip de message, de rappel, une notification de news, etc. C’est presque plus fort que nous, notre cerveau a besoin de ces petites distractions qui activent le circuit de la récompense. Combien de fois nous arrive-t-il de “checker” nos mails par jour ? (une récente étude française – dont je ne me rappelle plus le nom – évaluait qu’un employé vérifiait ses mails sur son smartphone toutes les 8 minutes en moyenne.)
Combien de tâches notre cerveau peut-il effectuer ? quel est le résultat sur notre attention ? A l’école, la tentation d’évasion s’est accrue avec les smartphones et autres appareils portables. Comment capter l’attention des élèves est LE GRAND dilemme des enseignants. Quelles sont les pistes pour y arriver ?
Jean-Phillippe Lachaux, directeur en neuroscience à l’Inserm à Lyon, décortique les enjeux et propose des solutions pour aider tout un chacun à retrouver sa concentration. “Être attentif, c’est arriver à maintenir son équilibre”, à l’image d’un funambule qui traverse un fil d’un point A à un point B. Retrouvez Jean-Phillippe Lachaux au micro de Florence Flarion sur RTS Radio.
Emission “Egosystème” du samedi 17 octobre 2015 (RTS Radio – la 1ère)
