Un enseignant qui libère ses cours à la dernière minute… Un changement de salle de cours impromptu… Comment informer élèves et enseignants?
On connaissait les panneaux d’affichages dans les écoles, les coups de téléphones matinaux, ou encore les e-mails de dernière minute.
L’école Ardevaz de Sion se distingue des autres établissements de par son utilisation de la messagerie WhatsApp pour informer enseignants et élèves des changements de dernière minute.
Le journal 20 Minutes, dans son édition du 11 novembre 2013, consacre un petit article à ce sujet, à lire ici.
Après lecture, quelques réflexions en vrac:
- Un enseignant affirme que le système l’aide à mieux préparer ses cours: peut-être que si moi aussi je commençais à préparer mes cours le matin même, un tel système s’avérerait utile…
- Une élève explique que ce système est source de solidarité entre élèves: mais est-ce le système instauré par l’école qui favorise la solidarité ou plutôt l’utilisation de l’application (hors du cadre à strictement parler de l’école et entre élèves) qui la favorise?
- Enfin, il semblerait que ce qui a motivé l’école pour mettre en place un tel système serait l’inefficacité de l’e-mail comme moyen de communication… Vous ne
savez/voulez/pouvez pas lire vos e-mails? Pas de soucis, on va vous envoyer des SMS. Vous nesavez/pouvez pas faire vos devoirs? Pas de problème, on va vous donner des jeux à faire à la place… - Si la majorité des élèves possède un smartphone, qu’en est-il de la minorité qui n’en possède pas? Bien que le concept du BYOD (Bring your own device = apportez vos appareils personnels) présente souvent une option intéressante pour palier à certains manquements de matériel dans les écoles (en demandant aux élèves d’utiliser les smartphones, tablettes qu’ils possèdent), cela ne va pas sans problèmes. On pense notamment aux questions d’équité face aux élèves qui n’en possèdent pas et aux questions éthiques qui en débouchent…