Des mesures automatiques

Cette station météorologique est composée de plusieurs instruments qui mesurent automatiquement la température (thermomètre), l’humidité de l’air (hygromètre), la vitesse et la direction du vent (anémomètre), la pression de l’air (baromètre), et la quantité de pluie qui tombe (pluviomètre). La station communique par ondes avec un boîtier électronique qui transmet ensuite les informations à un logiciel développé par des élèves en électronique. Ce logiciel affiche finalement les données météorologiques du toit sur deux écrans, l’un situé dans le hall d’ascenseurs de cet étage, et l’autre au rez-de chaussée du bâtiment.

Les informations collectées par cette station peuvent être mises en relation avec l’évolution de la végétation, ce qui permet de mieux comprendre les facteurs qui influencent une toiture végétalisée.

«Météo» n’égale pas «climat»

Une station météorologique, seule, ne peut pas indiquer s’il fera beau demain. C’est avec une multitude de stations dispersées dans le monde – et aussi grâce à de puissants ordinateurs, des satellites et une collaboration internationale– que les scientifiques parviennent à établir des prévisions météorologiques sur plusieurs jours, voire sur plusieurs semaines. Il faut savoir aussi que la météo ne fait pas le climat. Chacun sait qu’un hiver très froid peut nous surprendre, ou qu’un été particulièrement pluvieux peut gâcher les vacances. Le réchauffement climatique global que vit notre planète se révèle lorsqu’on étudie des données météorologiques sur de très longues périodes, et sur l’ensemble du globe.