Gustave Roud inspire des élèves du CFPArts

Pulmonaire, scabieuse et feuilles froissées. Un herbier avec Gustave Roud.

Comment s’emparer de l’oeuvre de Gustave Roud lorsque l’on se destine à devenir designer et que l’on se sent plus familier d’expressions plastiques ? Que faire d’un univers poétique raffiné, complexe ?

Les étudiant.e.s de la classe Passerelle Design produit/bijou/accessoire du CFP Arts ont découvert Gustave Roud dans « Là-bas, août est un mois d’automne » de Bruno Pellegrino. Ils ont partagé le ressenti d’un monde en apesanteur, où rien ne semble se passer, l’égrènement des heures dans le silence de la maison,
« des vieux », un sentiment de mélancolie, mais aussi des fleurs aux sonorités étranges, un espace dense, l’odeur du thé et du papier qui envahit la maison, un couple, Madeleine dans l’ombre de son frère, de drôles d’oiseaux.

Et il y a la marche, à chaque pas les sensations d’un corps qui reçoit le monde, il y a le travail des champs, les peaux brunies et désirées, les cerises goûtées sous les arbres, le repos, l’abandon au sommeil.

C’est ce corps qui fait le lien entre Gustave Roud et des jeunes gens du XXIe s. Ce corps objet d’inquiétude, fragile, mais si vivant, à parer de fleurs imaginaires rassemblées en un herbier précieux à offrir au poète ; des bijoux-objets, des parures fragiles nés de photographies et de mots cueillis dans son œuvre.


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