Une jeune femme des Franches-Montagnes, Arlette, court. Telle le lapin d’Alice au pays des merveilles, elle craint d’arriver en retard pour dire adieu à son père mourant. Elle tombe sur sa soeur décédée qui ne sait pas comment se vêtir pour aller au nouveau mariage de leur père… Si Arlette est bien réelle, c’est toute la réalité qui l’entoure qui fuit, suinte, grince et glisse. A chaque porte qu’elle ouvre, elle se retrouve face à un souvenir, une évocation et va à la rencontre de fantômes, de personnes qu’elle a connues, à qui elle n’a pas eu le temps de dire au revoir.
Antoinette Rychner, jeune auteure suisse, crée avec Arlette un voyage de la conscience qui nous pousse à nous interroger: que ferions-nous si nous pouvions revivre quelques instants et rejouer quelques actes manqués ? A la mise en scène, Pascale Güdel partage avec Antoinette Rychner d’avoir grandi dans ces contrées proches du massif du Jura, mais aussi une attention particulière pour les écritures d’aujourd’hui, le goût des phrasés travaillés avec minutie et des réflexions sur la famille, les manières de s’en échapper et d’y revenir.
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