COMPLET ! « Zoom. Confession d’une mère courage ». Une tournée à la longévité exceptionnelle en milieu scolaire !
Joëlle Fretz, comédienne, témoigne de sa tournée dans les classes du canton au niveau secondaire II avec son spectacle joué en solo :
« ZOOM », je l’ai sous-titré « confession d’une mère courage », du fait qu’avec le Covid, on « zoomait » beaucoup et que cela n’avait rien avoir avec le spectacle. J’étais d’ailleurs une des seules comédiennes à pouvoir jouer durant le confinement, du fait que j’entrais seule dans les bâtiments scolaires et dans les classes, masquée.
Quel parcours incroyable ! à l’image du parcours de combattante de cette mère que j’interprète, une mère très seule, qui est restée dans le silence longtemps et qui se jette un jour à l’eau pour raconter son histoire et celle de son fils violent. Après l’avoir joué au théâtre à Genève, à Lausanne, à Sierre, je le joue pour la 9ème année dans les classes de secondaires II à Genève avec toujours autant de bonheur. J’arriverai cette année à ma 100ème représentation depuis sa création ! Quelle chance .Devant les élèves, c’est à chaque fois un nouveau voyage, même si le texte ne change pas, je le joue comme pour la première fois, à neuf. Les élèves ont souvent comme première question : est-ce que c’est votre histoire ? est-ce que c’est une histoire vraie ? Le texte touche parce qu’il est raconté par une mère seule, qui a galéré et qui a porté un rêve fou pour son fils difficile, afin de les sortir de la marginalité. Elle va se sacrifier pour lui, aller jusqu’à l’épuisement et se rendre ridicule, au point de commettre l’irréparable, mais c’est pourtant cet acte de folie qui permettra à son fils de trouver sa voie. C’est ce qui me touche le plus. J’ai une grande chance de le jouer devant des jeunes qui sont à un moment de leur vie où l’on se pose la question de l’avenir et de ses rêves. Ça résonne forcément et fait réfléchir. Certains échanges que j’ai avec les élèves sont très riches, parfois, il y a de l’émotion. D’autre fois, le spectacle est suivi par un long silence et c’est très parlant aussi.
Le point de vue d’une enseignante de l’ECCG Aimée-Stitelmann, Madame Loriane Drillot :
Votre interprétation touche à chaque fois les élèves et les élèves doubleurs ont toujours du plaisir à savoir que vous revenez. L’un d’eux vous a même déclaré être amoureux de vous l’an passé ou de votre personnage plus exactement. Les classes sont généralement très touchées par la trajectoire de cette femme et des différentes façons que l’on peut avoir d’aimer ou de vouloir accompagner un enfant en lien avec notre propre parcours et héritage culturel, émotionnel, social.
ICI l’offre du spectacle pour 2025 dans les classes ESII.