Offre de la formation proposée par
le Service Ecoles-Médias et le Festival FILMAR en América latina.
Lien pour vous inscrire à la formation
LA FORMATION
De la colonisation de la Terre de Feu au mur Etats-Unis-Mexique:
quelle considération pour les peuples d’Amérique latine?
PREMIERE RENCONTRE : Histoire coloniale (Terre de Feu & Genève)
Dimanche 17 novembre 2024
Rendez-vous à la réception du MEG,Bd Carl-Vogt 67, 1205 Genève
(entrer et rejoindre le guichet sur votre droite) à 15h25
La première partie de cette rencontre aura lieu de 15h30 à 16h25, à la salle Eugène Pittard au premier sous-sol (Voir le plan si besoin: https://www.meg.ch/fr/visiter-meg/plan-du-meg)
SUIVI DE LA PROJECTION DU FILM
Les Colons (Los colonos)
Film dramatique chilo-argentino-britannico-dano-franco-germano-suédo-taïwanais réalisé par Felipe Gálvez, 2023
Facultatif : Vous avez par ailleurs la possibilité de vous inscrire à la visite guidée de l’exposition
« Genève dans le monde colonial » qui aura lieu à 14h30.
Cliquez ici pour vous inscrire à la visite guidée
(merci de nous dire s’il y avait le moindre souci pour vous inscrire)
LE FILM: Les Colons (Los colonos)
Film dramatique chilo-argentino-britannico-dano-franco-germano-suédo-taïwanais réalisé par Felipe Gálvez, 2023.
Un récit de l’extermination des Selknam entre la fin XIXe siècle et le début XXe siècle à la Terre de Feu.
Film présenté dans la section « Un certain regard », en compétition pour la « Caméra d’or », au festival de Cannes 2023, où il a reçu le prix FIPRESCI.
Synopsis:
En 1893, trois hommes Segundo, un métis d’origine chilienne, MacLennan, un vétéran écossais, et Bill, un mercenaire américain, entreprennent une expédition pour délimiter et récupérer les terres que l’État a accordées à José Menéndez. Ce qui semble être une expédition administrative se transforme en une violente chasse aux Onas, les indigènes de l’archipel de la Terre de Feu.
SECONDE RENCONTRE : Sur les traces des personnes disparues au Mexique
Mardi 19 novembre 2024 à 18h30
Rendez-vous à 18h15 devant la salle Uni Dufour, U300
Rue du Général-Dufour 24, 1204 Genève
LE FILM: Sin señas particulares (Sans signe particulier)
Film fiction de Fernanda Valadez, Mexique, 2020. 97 min. Espagnol, sous-titré en français
SUIVI D’UNE CONFERENCE ET D’UN DEBAT
Conférence de Sabrina Melenotte, anthropologue
LE FILM: Sin señas particulares (Sans signe particulier)
Film fiction de Fernanda Valadez, Mexique, 2020. 97 min. Espagnol, sous-titré en français.
(Ce film a notamment obtenu le prix du public et du meilleur scénario dans le Festival du Film de Sundance et l’Oeil d’or du meilleur film au ZFF).
Magdalena part à la recherche de son fils, disparu alors qu’il tentait d’émigrer aux Etats-Unis. Elle croise Miguel, un jeune récemment déporté cherchant à retrouver sa mère. Ensemble, ils traversent des paysages fantômes, délaissés par leurs habitants fuyant la violence des cartels et l’abandon de l’Etat mexicain. Un road movie poignant autour de la migration et la disparition forcée—au prisme de la résistance et l’empathie.
Fernanda Valadez : scénariste et réalisatrice mexicaine, elle s’intéresse à la migration, la violence et la disparition forcée. Sin señas particulares, son premier long métrage réalisé avec Astrid Rondero, reçoit plusieurs prix internationaux en 2020. Son deuxième film, Sujo (2024) est aussi au programme du Festival FILMAR de cette année.
LA CONFERENCE :
Conférence de Sabrina Melenotte, anthropologue, Institut de recherche pour le développement (IRD, France). Coordinatrice de l’ouvrage collectif Mexique. Une terre de disparu.e.s (2021), elle est actuellement chercheuse invitée au Centro de Investigaciones y Estudios Superiores en Antropología Social (CIESAS, Mexique).
Cette conférence abordera la situation des 115 000 personnes disparues au Mexique. Elle se penchera d’abord sur les reconfigurations des disparitions contemporaines à l’aune des « anciennes » disparitions des dictatures du Cône Sud ou de la Guerra Sucia. Puis elle présentera les importantes réponses institutionnelles déployées ces dernières années et, enfin, les nombreuses mobilisations sociales des collectifs de familles de disparu.e.s, avant de clore sur quelques défis des recherches de personnes disparues au Mexique.
La conférence sera suivie d’un débat modéré par Valeria Wagner, Département de langues et littératures romanes, UNIGE.
Pour vous inscrire à cette formation, cliquez ici
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Les dossiers pédagogiques et les fiches pour les enseignants:
Dossier pédagogique sur le film "Sans signe particuliers" (Sin señas particulares).
Quelques informations en lien avec le film Les colons (Los colonos).
Ces deux films choisis pour notre formation nous emmènent à travers l’Amérique du Sud et nous font réfléchir sur la considération des Occidentaux vis-à-vis des peuples d’Amérique latine. Cette année, nous avons choisi de centrer notre préparation pédagogique sur un troisième film qui nous semble pleinement traiter de cette thématique à travers le temps, et ce avec une justesse rare pour aborder le sujet avec des élèves. Ajoutons déjà qu’il a connu un tel succès qu’il existe quantité de dossiers et documents à son sujet.
Une autre raison du choix du film « Tambien la lluvia » est que l’année 2025 marquera les 25 de la guerre de l’eau en Bolivie, les 200 ans de l’Indépendance de la Bolivie, et les 500 ans de l’arrivée des conquistadors sur ce territoire…
LIEN POUR ACCEDER AUX DOCUMENTS PEDAGOGIQUES SUR LE FILM "TAMBIEN LA LLUVIA / MÊME LA PLUIE"
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LA SOIREE POUR LES ENSEIGNANT-E-S (Déjà passée)
Le 12 septembre aux Cinémas du Grütli (Rue du Général-Dufour, 16 – 1204 Genève)
Accueil dès 18h20, début de la soirée à 18h30 (présentation de l’offre pédagogique, suivie d’une projection), suivie d’un moment de rencontre avec l’équipe FILMAR pour vos questions.
Vous êtes prié.e.s de bien vouloir vous inscrire pour participer à la projection du film à ecole@filmar.ch
LE FILM:
Autoerótica d’Andrea Hoyos, Pérou, 2021, Fiction, 92′
Bruna, 15 ans, vit avec sa mère qui l’élève seule. Elle semble ne pas pouvoir – ou vouloir – trouver dans son entourage des réponses à ses premières interrogations de jeune femme. Elle opte alors pour un site de rencontres, indique qu’elle a l’âge requis et introduit un pseudo : « Autoerotica ».
Bruna parle peu, c’est alors la mise en scène, parfois crue, parfois teintée de réalisme magique, qui nous dévoile sa psyché et ses émotions.
