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Arts visuels
Cycle d'orientation 10e 11e

Lexique de la couleur

public
Validé par le SEE
Description générale

Le lexique proposé ci-dessous porte sur la couleur.

La valeur : Degré de clarté d’un ton par rapport aux autres tons. On obtient différentes valeurs d’une teinte par ajout de blanc ou de noir.

La teinte : Couleur du point de vue de sa famille, de sa position dans le spectre des couleurs: teinte rouge, teinte kaki. Au sein d’une même teinte se trouvent ses tons.

Le ton : Couleur considérée du point de vue de son intensité lumineuse (valeur) et de son degré de saturation: différents tons d’une teinte de vert.

  • Ton local : couleur propre d’un objet qu’un peintre représente
  • Ton rompu : couleur obtenue par ajout d’une certaine quantité de la teinte complémentaire
  • Ton sur ton : d’une même couleur avec des nuances différentes


La saturation : Degré d’intensité, de concentration d’une couleur: la couleur jaune bouton d’or est très saturée, le vert-de-gris est une couleur faiblement saturée. Synonyme: chroma, intensité.

Les couleurs primaires : Les couleurs primaires sont dites couleurs pures. On ne peut pas les obtenir par mélange. Les couleurs sont : Cyan, magenta et jaune primaire.

Les couleurs secondaires : Une couleur secondaire est une couleur obtenue par le mélange à parts égales de deux couleurs primaires.

  • Cyan + magenta = violet
  • Cyan + jaune = vert
  • Magenta + jaune = orange


Les nuances : Variations, parfois très légères, d’une même couleur.

L’aplat : Surface de couleur parfaitement uniforme, sans aucune nuance.

Le dégradé : Passage d’une couleur à une autre ou d’une valeur à une autre avec une transition où les deux se confondent.

La touche : Manière de déposer la peinture sur le support. C’est l’écriture du peintre: tantôt en touches subtiles, délicates, pleines de nesse, parfois en glacis invisibles ou inversement, en pâte, en touches épaisses. Le geste peut être ample, nerveux, agressif, expressif, etc.

Le contraste : Opposition importante et remarquable entre deux couleurs, deux formes, deux lignes, etc. 


LES SEPT CONTRASTES D’ITTEN

Contraste de couleur en soi : Le plus simple des sept contrastes. Il ne demande pas un grand effort de vision, car pour le représenter, on utilise des couleurs pures et lumineuses dans leur intensité la plus forte. Le jaune, le rouge et le bleu sont les expressions les plus fortes de la couleur en soi. Pour représenter ce contraste, il faut trois couleurs nettement différenciées. Le résultat sera multicolore, franc, puissant et net. Mais la force d’expression diminue au fur et à mesure que les couleurs employées s’éloignent des trois couleurs primaires.
Contraste chaud/froid : Opposition de couleurs orangées et de couleurs bleutées qui suggèrent la sensation du chaud et du froid. C’est le plus brillant des contrastes de couleurs. Les couleurs chaudes semblent avancer, les couleurs froides semblent reculer.

Contraste des complémentaires : L’opposition d’un couple de complémentaires (couleurs opposées sur le cercle chromatique). Le nom de complémentaire désigne deux couleurs dont le mélange donne un gris noir de ton neutre. Couleurs opposées sur le cercle chromatique, leur rapprochement avive leur luminosité, leur mélange les détruit.

Contraste clair-obscur : Ce contraste fait référence aux ombres et lumières. Ils ont pour limite le blanc et le noir. Ils ont pour intermédiaire toutes les autres valeurs. L’opposition entre le blanc et le noir inclut les valeurs intermédiaires. Si l’on observe le cercle chromatique, on s’aperçoit que le jaune est la couleur la plus claire, que le violet est la couleur la plus sombre. Cela signi e qu’il existe entre ces couleurs le contraste clair-obscur à son degré le plus fort.

Contraste de qualité : On entend par là le degré de pureté ou de saturation des couleurs. Il s’agit du contraste de saturation: opposition de couleurs pures, rompues et de gris.

Contraste de quantité : Le contraste de quantité concerne les rapports de grandeur de deux ou plusieurs couleurs en tenant compte de la proportion en surface des couleurs selon leur luminosité. Il s’agit donc du contraste «beaucoup-peu» ou du contraste «grand-petit». Par exemple, pour avoir un équilibre, le jaune (plus clair) occupe une surface moindre que le violet (plus foncé).

Contraste simultané : Pour une couleur donnée notre œil exige simultanément la couleur complémentaire, et la produit lui-même si elle ne lui est pas donnée. Si la complémentaire est absente, il la produit simultanément dans la teinte voisine. 

Informations générales

Auteur·e·s
Violaine Keipflin et Tim Ruata
Date de publication
16-11-2016
Droits d'auteur·e
Tous droits réservés
Page publiée par
Jean-René Guénée