Ces vidéos et ces images viennent ajouter quelques exemples à un cours sur l’Histoire et le Cinéma.
D.W. Griffith: Birth of a nation (1916)
Birth of a (racist) nation by Cultureremix1:
Birth of a nation, version de 2016. Acteur et réalisateur: Nate Parker
La Première Guerre mondiale:
L’Héroïque Cinématographe Réal : Agnès de Sacy, Laurent Veray (Arte 2005)
Pourquoi des archives de la première guerre mondiale sont mises en scène – Le Monde (5’32 »)
LE CINEMA SOVIETIQUE: Serguei Eisenstein
» De tous les arts, le cinéma est pour nous le plus important ». Lénine
« Le fait que, jusqu’ici, nous n’ayons pas mis la main sur le cinéma, écrivait Léon Trotsky en 1923, prouve à quel point nous sommes maladroits, incultes, pour ne pas dire stupides. Le cinéma est un instrument qui s’impose de lui-même, le meilleur des instruments de propagandes » (…) Ces expressions sont révélatrices de la relation que ces dirigeants entendent établir avec le cinéma (…) « Le cinéma doit être un contrepoids à l’attrait de l’alcool, de la religion (…) La salle de cinéma doit remplacer le bistrot et l’église, être un support à l’éducation des masses » Léon Trotsky
Cité par Marc Ferro, Cinéma et Histoire, p.140
Conscient de l’immense influence et du pouvoir de propagande du cinéma, des trains, dont les wagons sont transformés en salle de projection, sillonnent la Russie tout entière pendant la guerre civile de 1918-1920.
Les films projetés présentaient des informations, des messages idéologiques communistes, et distillaient à une population illettrée à 90 % des renseignements pratiques comme par exemple la démonstration de méthodes de travail plus efficaces… Mais la véritable apparition d’un cinéma soviétique se fait au cours des années 1920.
Auzel , Dominique, Le Cinéma, Les essentiels, éd. Milan, Toulouse, 2004 / p. 16
Sergeï Eisenstein, 3 films :
La grève (1925) (slaughter scene)
Octobre (1927) (voir l’introduction)
La ligne générale (1929) – Scène du partage
Dans l’Union Soviétique des années 1920, le cinéma est mobilisé comme un élément de propagande et d’éveil de conscience des masses. Il faut faire comprendre et aimer la révolution.
Les héros de l’histoire et du film qui la reconstitue ne sont plus les individus auxquels les spectateurs peuvent s’identifier, mais les masses d’ouvriers, de marins, de foule, que le cinéaste fait évoluer et jouer sur l’écran grâce aux plans de visages, de corps et d’objets
(De Baecque, Antoine, Histoire et Cinéma, Les petits cahiers, Cahiers du Cinéma, CNDP, Paris, 2008, 96 p./ pp. 9-11)
LE CINEMA NAZI:
Leni Riefenstahl
Le Triomphe de la Volonté (1935) Congrès de Nuremberg du NSDAP de 1934
Cliquez ici pour le film ( en anglais) le discours à la jeunesse (44’20 à 50’20 »)
(Lien à retrouver!) Extrait en français (incomplet): le discours à la jeunesse à la 44′ (+ 3’30 »)
Supervisé par Joseph Goebbels: Le juif Süss (1940)
Les 4 fondus enchainé du Juif Süss
Le juif éternel (1940) (extrait de 15’15 à 20’26) Supervisé par Joseph Goebbels, réalisé par Fritz Hippler.
Cliquez ici (pour des informations, mais le lien ne fonctionne plus)
Extrait du film:
LES ETATS-UNIS
Education for Death – Walt Disney WWII Propaganda Cartoon (janvier 1943)
Donald Duck der Nazi (musique jusqu’à 1’30 »)
Cliquez ici pour le dessin animé
LE CINEMA D’AUTEUR:
Alain Resnais, deux films:
Nuit et Brouillard (1956)
Les statues meurent aussi (1953)
Fritz Lang – Metropolis (1927)
Extrait de Metropolis. Les deux mondes: la cité des travailleurs et le « club des fils »
Charlie Chaplin – Le discours du barbier (Le Dictateur, 1940)
En anglais, puis en français…
Question d’historiographie: Histoire_et_Cinéma
Power point du cours: Histoire & Cinéma