Les enfants utilisent déjà trop fréquemment les écrans: que répondre à cette inquiétude ?


Les technologies numériques (les tablettes en l’occurrence) ne sont utilisées qu’en cas de plus-value pédagogique. Leur usage est donc ponctuel, qui plus est sous la supervision de l’enseignant·e responsable.
Dans ce contexte scolaire, les usages préconisés sont loin des usages «récréatifs» privés.
Par ailleurs, le fait de disposer d’un ratio d’une tablette pour plusieurs élèves permet de promouvoir des usages variés, par projet, sous forme d’atelier, favorisant la collaboration entre élèves.
Dans d’autres cantons également, par exemple à Berne, la Direction de l’instruction publique de ce canton , dans ses recommandations à l’attention des communes et des directions d’école, précise qu’il «n’est pas nécessaire de donner un appareil de travail à chaque élève, car les contenus d’enseignement numériques ne sont pas traités dans chaque discipline ou à tout moment».

L’usage récréatif, surtout sans supervision d’un adulte, peut s’avérer problématique. Les usages scolaires sont loin de ces considérations puisqu’ils ont lieu avec un encadrement professionnel, effectué avec un objectif bien défini et des gardes-fous clairs. Les usages préconisés impliquent en particulier la production par les élèves de photos, d’enregistrements sonores et vidéos, intégrés à un scénario pédagogique préalablement défini et orchestré par l’enseignant·e.
De plus, la collaboration entre élèves offre de nombreuses opportunités d’interactions porteuses de sens (coopération, argumentation, communication, etc.).