Projection Filmar en América latina dans notre CECG

A l’occasion des 20 ans du festival FILMAR en América latina, nous vous proposons une projection d’un magnifique classique du cinéma argentin: El viaje, de Fernando Solanas (durée: 2h12 / Version originale en espagnol, sous-titres français).
 Cette projection se tiendra en salle 031, le mercredi 21 novembre, à 12h15. Les sandwiches seront admis.
Bande-annonce (sans sous-titres): https://www.youtube.com/watch?v=g6b4wabrm8M
Synopsis: au bas de cette page.
Le programme du festival en ligne pour son édition 2018: http://www.filmaramlat.ch

 

Synopsis: Martin, 17 ans, vit avec sa mère et son père adoptif au fin fond de la Patagonie. L´absence de perspectives le plonge dans le désespoir. C’est ainsi qu’un beau jour, il enfourche sa bicyclette et part à la recherche de son père. Son voyage nous fait parcourir toute l’Amérique latine à travers la richesse de ses mythes et de son histoire, des Indiens du Brésil aux Aztèques du Mexique. Il nous confronte aussi aux situations actuelles, catastrophiques sur le plan social et écologique.

Avec la jungle du Brésil, le Machu Picchu, les villages andins et les mines gigantesques, nous découvrons surtout un Buenos Aires submergé par les flots. Nous assistons aussi au congrès mondial des nations à genoux devant le Président (Bush, bien sûr). En même temps, la recherche du père de Martin nous conduit aux racines de l’identité latino-américaine, qui remonte à beaucoup plus loin qu’aux 500 ans piteusement célébrés par les descendants des conquistadores d’antan.

Depuis mon exil à Paris, je porte en moi cette idée d’un colossal tableau cubiste qui embrasserait le baroque et le gigantisme de l’Amérique latine. Pendant mes années d’exil en France, je rêvais de parcourir l’Amérique. Il est évident que la proche célébration du Cinquième Centenaire a été une source d’inspiration. Comme dans toute conquête, cette violence a abouti au massacre de l’identité culturelle de millions de personnes et à leur génocide. (… ) Quand j’ai commencé à pensér au «voyage», je voulais qu’il procède d’une réflexion sur toutes ces monstruosités de l’histoire et leur projection dans le présent.

Fernando Solanas, cité sur Trigon films

 

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