LE JAPON : une exposition de la classe intégrée

 

Les élèves de la Classe intégrée de La Florence ont travaillé pendant des mois avec leurs éducatrices Mmes Tamara Fol et Nadia Makhlouf, et leur enseignant M. Alexandre Plan, pour réaliser une maquette qui reproduit un village japonais traditionnel.

 

 

L’intention plastique était d’obtenir une perspective naturelle : pari réussi!

 

 

 

Avec le soutien de M. Yuho Takagi, du Consulat du Japon à Genève, les éducatrices ont guidé les élèves dans la découverte de différents aspects de la vie quotidienne et de la culture du Japon, de la gastronomie à l’art de la calligraphie, en passant par les arts martiaux et les rites qui ponctuent les différentes saisons.

 

 

Pour accompagner l’exposition de la maquette, les élèves invitent la communauté scolaire à écrire des vœux, et les accrocher aux arbres du patio en suivant la belle coutume estivale de TANABATA.

 

 

Premier contact avec la forme du haïku

Dans la nuit noire près de la forêt
crie un loup sur la colline
juste à côté de la pleine lune

 

Ce n’est pas aisé d’exprimer l’instant. Dans le cadre de l’exposition « Il était une fois… contes en haïkus » plusieurs classes se sont lancées dans la rédaction impromptu, en partant de quelques conseils de l’auteur J. H. Malineau « Mon livre de haïkus », simplifiés pour l’occasion :

  1. écrire sur trois lignes
  2. ne pas dépasser 10 syllabes par ligne, la deuxième peut être la plus longue
  3. la première ligne peut préciser l’instant (moment de la vie, de l’année, saison, jour, heure, météo)
  4. si c’est possible, supprimer les articles et les adjectifs
  5. écrire sur quelque chose de vrai, pas d’imaginaire (la nature, un souvenir, rien « d’important »)

Voici quelques créations des élèves de Mme Firmenich, éditées sous forme de leporello afin que chaque élève puisse garder une trace du travail de ses camarades :

Pendant un bel été

les vagues d’eau fraîche viennent mouiller mes pieds

je regarde l’horizon

Dans la chaleur de l’été

une fourmi porte une jolie feuille verte.

On dirait que la feuille bouge toute seule.

La carpe dorée,

dans l’eau noire comme le ciel de nuit,

apparaît dans le rayon de l’été.

Dans une nuit noire

marche un renard

entre les sapins blancs

La lune engloutit le soleil

tout devient sombre

apeuré et ému j’admire

C’est l’hiver il neige

le feu qui brûle dans la cheminée

nous rapproche de l’été

Métamorphoses d’Ovide

Philémon et Baucis sont récompensés : ils ne vivront pas le chagrin de la mort de l’autre, mais vivront côte à côte métamorphosés en arbres.

 

Les latinistes des classes 1034 et 1071 ont créé une exposition sur les Métamorphoses d’Ovide, dans le cadre du cours de Mme Vianin.
Les élèves ont fait la version et conçu la manière la plus attirante de présenter les textes latin et français, ainsi qu’une explication supplémentaire illustrée.

Exposition : les 3 Guerres Puniques

Les élèves des classes 1138 et 1171 qui suivent les cours de Latin avec Mme Ferrer ont pris de l’avance sur le programme. Ils ont décidé alors de consacrer quelques heures à faire des recherches en médiathèque sur les Guerres Puniques.
Le résultat de leur travail est dès aujourd’hui exposé. Que ce soit l’occasion de les féliciter pour leurs excellents résultats à l’EVACOM!

Bizarre! Bizarre! La classe intégrée fait des livres

Avec l’aide de Walid Taher, poète et illustrateur, les élèves de la classe intégrée ont réalisé des livres illustrés. Merci, Poésie en Ville !

Tes tampons encreurs, des taches, des plumes : l’encre de Chine fait le bonheur des artistes ados!

Quelques mots, quelques verbes, quelques liens surprenants qui formeront le texte des nouveaux livres.

Tout un atelier d’impression à l’encre de Chine a été installé dans la salle de travail de la médiathèque.

Le poète et les élèves dans la salle de lecture, avec la traductrice qui les a bien aidés.

Bizarre! Bizarre! Atelier avec Walid Taher

La présence du poète Walid Taher a créé des bulles de spontanéité dans l’esprit des élèves, lors d’une après-midi pas comme les autres organisée par Poésie en Ville.

Après avoir conçu des rapprochements improbables en vers, A. utilise un même motif imprimé à l’encre de chine, pour créer à la plume des dessins inattendus.

 

G.-M. et L. ont transformé, eux aussi, chaque silhouette :

 

 

Traces de lecture

Dans certaines classes, les élèves laissent des traces de leur lecture dans un cahier.

Découvrez les créations de M. pendant la lecture de La chanson du nez cassé. Le plaisir de garder des traces passe avant les éventuelles corrections d’orthographe ou autres écueils qui pourraient s’interposer entre le lecteur et son œuvre !

 

 

Autres élèves, autres lectures, autres traces de lecture.

Voici une des pages du carnet de lecteur d’une des élèves de 9ème année, au printemps 2021.

Poème de Dov

Le soleil s’est éteint
Sur Terre il n’y a plus rien
Elle a gelé
Notre planète bien aimée
Du soleil il faut se rapprocher

Pour Vénus la navette fût programmée
Mais elle est tout aussi gelée, pas bon pour la santé

Ils sont partis pour Mercure
Dur dur la vie dure
Mais son air est irrespirable
Pas bon pour une vie stable

Les voilà réfugiés
Mais s’est sans compter le danger
IL veut Ina
Mais à quel prix il y arrivera
IL vit de l’autre côté
IL a les yeux mauves
La zone qu’ils ne peuvent pas respirer
Nahim pense qu’il la sauve

Une zone verte
Une zone jaune
Une grosse perte
Inexpressif comme un clone

Il y a les enfants qui rêvent d’être adultes, ils rêvent de redevenir enfants normaux

Où sont-ils
Sur la dernière étoile
Que font-ils
Une civilisation au poil

Mais revenons sur leur planète
Quelle est-elle, lève le voile
Petite indice, le soleil ne s’y lève pas, ne s’y couche pas
Si tu ne trouves pas, lis le livre, tu le sauras !

Dov

Source d’inspiration :

La dernière étoile / Evelyne Brisou-Pellen . – Paris : Bayard jeunesse, 2003. – 173 p

Création de Rafael

Un compte-rendu de lecture ne doit pas forcément être présenté sur une page! Merci Rafael pour cet arbre des tranchées de la guerre 1914 – 1918, et les feuilles qui rappellent les soldats adolescents allemands.

Source d’inspiration : Le pont, roman autobiographique de Manfred Gregor publié en 1958

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