«L’Anthropocène, époque géologique marquée par la perturbation des grands équilibres écologiques par les activités humaines, confronte l’espèce humaine à des changements profonds et rapides de son  milieu, sans commune mesure avec tout ce qu’elle a connu auparavant. Cette modification des conditions biogéochimiques globales impose une transition des sociétés modernes vers un nouveau modèle d’organisation politique et de fonctionnement économique. Une transformation sociétale d’une telle importance requiert de sortir du paradigme de la Modernité, c’est-à-dire du rapport au monde construit en Occident au cours des siècles passés. L’institution scolaire, qui participe à cette construction d’un rapport au monde particulier, peut contribuer à une métamorphose de la société, à condition d’entreprendre une mutation conséquente.» Ainsi débute la thèse de doctorat de Daniel Curnier, présentée à la Faculté des géosciences et de l’environnement de l’Université de Lausanne en 2017 et intitulée Quel rôle pour l’école dans la transition écologique ? Esquisse d’une sociologie politique, environnementale et prospective du curriculum prescrit.

En savoir plus: