Deux représentations scolaires pour les élèves du sec I auront lieu le jeudi 7 et le vendredi 8 novembre à 14h30.
Durée des représentations scolaires : 50 minutes. Ateliers en classe avant le spectacle avec les artistes.
Renseignements et réservations auprès du référent Culturel de votre établissement.
Atacama est un projet théâtral, musical et en images
Un poème contemporain sur la migration, la mémoire et l’extraction minière
Mise en scène: Michele Millner et Naïma Arlaud
Atacama est un voyage.
Un voyage dans la mémoire, qui commence en Angleterre, part au Chili, passe par l’Australie avant d’atterrir à Genève.
En utilisant les mémoires d’un père comme point de départ, on s’interroge sur la mémoire individuelle et collective.
La mémoire d’un pays natal, le Chili, mais aussi la réécriture continuelle que nous faisons de notre propre histoire.
Et s’ajoute les questions sur la langue. Dans combien de langues est-ce que l’on vit? Comment cela nous influence?
Que traduire, et comment?
À travers l’intimité que propose une scène de théâtre, on peut, peut-être, réfléchir aux relations entre les générations d’une famille, entre soi-même et sa mémoire, entre notre désir d’être «proches» les un·es des autres et les précipices qui nous séparent et qui ne se franchissent pas qu’avec de bonnes intentions.
Avec Atacama, la petite histoire rejoint la grande histoire. Ce voyage très personnel ouvre aussi sur les questions de migration, d’identité et de colonialisme. Réaliser comment les rapports de domination structurent toujours nos relations, nos imaginaires, nos modes de pensée et d’agir.
On va parler aussi de territoire, de distance, d’exil, d’amitiés. C’est une histoire de couches. De sédiments. De sable. D’extraction minière. De vent. De culs-de-sac. De déviations. D’autoroutes. De pistes. De lacs. De mer.
Tout cela en musique, en images et en poésie.
À partir de mémoires d’un père. Avec un whisky à la main.
À partir de correspondances entre Meret et Michele Millner. À travers des décalages horaires, café et sopaipillas. Par Whatsapp. Par zoom. Par rondes de fumée imaginaires.
Des voix. Des voix qui chantent, qui disent, qui raclent, qui rient, qui pleurent. Tisser. Ces voix. Les broder. Tirer un fil. Puis un autre.
Les entrelacer. Les emmêler. Les perdre.
Les retrouver.
Voir ICI l’annonce sur les pages d’accueil E&C pour propositions d’ateliers en classe en lien avec le spectacle.
Responsable de la médiation: Michele Millner