Le grand public ignore souvent à quel point le cor est à la fois essentiel dans l’orchestre et combien ses virtuoses sont respectés et admirés par les autres musiciens. La maîtrise totale de l’instrument demande des aptitudes rares. La difficulté d’en jouer contraste ainsi avec l’évidente noblesse ou la puissance de ses sonorités. Le cor naturel de l’époque classique et romantique est encore plus redoutable que les instruments modernes à pistons car nombre de sons ne vont être obtenus que par le travail des lèvres sur l’embouchure et par celui de la main qui bouche plus ou moins le pavillon. Il en résulte pour les cornistes une pratique qui est aussi une constante prise de risques, dont leurs collègues sont bien conscients, et qui leur vaut admiration et respect. Olivier Picon est parmi les plus respectés cornistes du monde et pouvoir l’entendre jouer un concerto de Mozart est selon nous une raison suffisante pour venir écouter ce concert.
Un autre octuor de Mysliveček, l’ouverture de Cosi fan tutte, une explosive symphonie de Haydn… ces répertoires ont une rare qualité première : ils donnent le sourire aux musiciens dès la première lecture. Puissent ces concerts témoigner de la joie que cette musique nous donne !
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