Notre voyage à travers les concertos pour instruments à vent et orchestre de Mozart se poursuit au cœur du Festival avec la suite (et la fin) des concertos pour cor, d’une part, et d’autre part le concerto pour basson. Celui-ci fut le premier pour un instrument à vent du jeune Wolfgang – il avait 18 ans – et le thème de son deuxième mouvement est devenu célèbre, parce que Mozart le réutilisa pour le Porgi amor de la Comtesse des Noces de Figaro.

Les souffleurs de Gli Angeli Genève sont donc à l’honneur, et les rares octuors de Mysliveček leur donnent une autre occasion de briller. Il divino Boemo, comme on l’appelait en Italie où il effectua l’essentiel de sa riche carrière, n’avait pas que l’opéra à son arc. Il était aussi fin connaisseur de l’orchestre et de ses instruments à vents, pour lesquels il écrivit trois des plus beaux octuors du répertoire.

Pour la cinquième année consécutive, nous donnons deux concerts dans la Cour du Musée d’Art et d’Histoire. Ce lieu n’est pas que beau et majestueux, il offre également une acoustique magnifique pour des concerts en plein air dont nous nous réjouissons de plus en plus chaque année.