Les Délices, demeure où vécut Voltaire, accueillent les classes du secondaire pour visites et ateliers par le médiateur culturel du lieu
Visites
Les visites abordent Voltaire avec un accent sur son séjour à Genève, en explorant la notion de liberté d’expression du 18è siècle. Divers thèmes peuvent être approfondis : l’Encyclopédie, le végétarisme, le théâtre de Voltaire, les femmes de son entourage ou encore son combat pour la tolérance.
La visite est adaptable en fonction de l’attente et du degré des élèves. L’accueil dure entre 45 et 120 minutes, les lundis, jeudis et vendredis.
Ateliers
Les ateliers sont participatifs et sont composés d’exercices en petits groupes, suivis d’échanges communs. L’accueil dure 90 minutes, les lundis, jeudis et vendredis.
Atelier 1 : « Qui se cache derrière un texte ? Des manuscrits de Voltaire aux trolls d’internet »
Si de nombreuses personnes revendiquent leurs écrits, d’autres s’omettent, demeurant anonymes ou invisibles. Leurs motivations peuvent être aussi honorables que questionnables : contourner une censure ou ne pas assumer des propos discriminatoires.
En partant d’écrits de Voltaire, nous explorerons comment on s’y prenait du temps des Lumières pour exprimer des idées et comment la pratique a évolué au sein des réseaux sociaux, nos médias de communication actuels. Des exercices en petits groupes, suivis d’échanges en commun, permettront d’explorer les règlementations qui conditionnent notre liberté d’expression.
Atelier 2 : « Végétarisme, cannibalisme ? Voltaire et la consommation de viande »
Il n’est pas surprenant d’être végétarien.ne au 21ème siècle. L’abstinence de viande est justifiée de nombreuses manières, tantôt rationnelles, tantôt émotionnelles, tantôt spirituelles.
Mais saviez-vous que le 18ème siècle nous éclaire sur les origines de ce régime? Que le végétarisme peut être affilié à Voltaire, qui associa la consommation de viande ni plus ni moins à de l’anthropophagie ? Cet atelier invite à explorer les motivations qui se cachent derrière le végétarisme, des Lumières à aujourd’hui.