Apprendre un métier avec un handicap


Des jeunes à besoins spécifiques bénéficient de mesures de compensation pour suivre une formation professionnelle.

Arthur Jaquet, apprenti de troisième année à l’École d’horlogerie, s’assoit devant la classe.
Face à lui, une interprète en langue des signes l’accompagne pour les cours théoriques.

Un autre interprète le suit en atelier pratique.

«Imaginez, il faut un signe adapté pour chaque outil, chaque pièce que je construis», lance le jeune malentendant. Une sensibilisation a été dispensée auprès des professeurs et des élèves au début de sa formation «car personne ne savait comment s’y prendre avec moi, s’amuse-t-il aujourd’hui. J’ai dû faire l’effort d’aller à l’école, vers les autres… car la situation est rarement spontanée.» Grâce à ses appareils acoustiques, il perçoit la fréquence des voix, mais «c’est extrêmement fatigant de lire sur les lèvres. Je suis plus à l’aise en langue des signes. Et je suis très visuel!»...

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