Ressource(s) externe(s)
Le Festival FILMAR met musique et politique en vedette
Une soirée réservée aux enseignantes et enseignants du DIP, une formation continue, des films des éditions précédentes à (re)voir sur laPlattform: la collaboration entre le SEM et le Festival FILMAR en América Latina est toujours aussi fructueuse. Vous voulez des détails? Les voici:
Dispararon al pianista (Ils ont tiré sur le pianiste) pour la soirée DIP
La soirée sur inscription pour le personnel enseignant du DIP est à la fois l'occasion de voir un film qui cible une réalité latino-américaine de manière pointue et de dévoiler le programme scolaire du festival.
Elle aura lieu jeudi 18 septembre à 18h15,
aux Cinémas du Grütli (rue du Général-Dufour 16).
Objet rare issu de 160 heures d’interview, ce film d’animation documentaire relate une enquête menée par un journaliste, seul personnage fictif de cette histoire. Il part à la rencontre de grandes figures de la musique sud-américaine et d’experts afin de comprendre pourquoi le musicien brésilien Tenorio Jr. a disparu en 1976, dans une Argentine alors sous dictature. Sorti en pleine nuit de sa chambre d’hôtel de Buenos Aires pour aller au kiosque du coin, il n’est jamais réapparu. Francisco Tenório Cerqueira Júnior était l’un des pianistes les plus prometteurs du mouvement samba jazz, plus connu sous le nom de bossa nova. Il avait 34 ans.
A propos de Fernando Trueba
Réalisateur, producteur et scénariste espagnol, Fernando Trueba a notamment remporté l'Oscar du meilleur film en langue étrangère avec Belle Époque en 1994, ainsi qu'un Ours d'argent pour Manolo lors de la Berlinale de 1986. Le miracle de Candeal a remporté le Goya du meilleur documentaire en 2024, alors que Chico et Rita, qu'il a co-réalisé avec Javier Mariscal (même binôme que pour Dispararon al pianista), a remporté le Goya du meilleur film d'animation en 2010.
Bande annonce Dispararon al pianista
Formation continue sur le cinéma entre satire burlesque et tragédie silencieuse
Le SEM, Filmar et le Latino Lab de la Maison de l’Histoire (Unige), s'associent une fois de plus pour proposer deux soirées sous forme de formation continue. Deux films et des intervenants permettront d’explorer la «période spéciale» cubaine (euphémisme qui désigne la crise économique des années 90), ainsi que la mainmise du gouvernement d’Alfredo Stroessner sur les médias durant les 35 ans de la dictature au Paraguay. Deux films, l’un drôle, l’autre effarant, où des réalisateurs rendent compte de l’impact de la politique sur l’histoire de leur pays.
Première soirée: projection du film Guantanamera suivi d'une table ronde - 18 novembre à 18h30, Uni Dufour, salle U300
Réalisé en 1996 par Tomás Gutiérrez Alea et Juan Carlos Tabío ce long métrage raconte les péripéties d'Adolfo. Ce dernier, après le décès de sa belle-tante, s’ingénie à transporter à moindres frais son cercueil d’un bout à l’autre de Cuba. En pleine «période spéciale», le cortège funéraire devient une épopée truculente où se mêlent absurdités bureaucratiques, incompétence, machisme, marché noir et amours retrouvées. Rythmé par la chanson Guantanamera, ce classique satirique du cinéma cubain n’a pas pris une ride.
Participeront à la table ronde qui suivra cette projection Laura Cazador, réalisatrice et journaliste et Valerio Simoni, anthropologue à l'Université de Lisbonne. Ils débattront de cette fameuse «période spéciale», tant sous l'angle culturel que social et sociétal. La discussion sera modérée par Liset Regueiro, historienne et enseignante.
Deuxième soirée: projection de Bajo las banderas, el sol, également suivi d'une discussion.
Documentaire percutant, ce film exhume et interroge une période essentielle — et souvent passée sous silence — de l’histoire contemporaine de l’Amérique latine : les 35 années de dictature d’Alfredo Stroessner au Paraguay. À partir d’un corpus de seulement une centaine d’heures d’archives audiovisuelles oubliées ou invisibilisées, le réalisateur Juanjo Pereira propose une relecture critique de l’une des autocraties les plus longues et brutales du XXe siècle.
Les personnes appelées à intervenir lors de cette soirée, ainsi que la date, l'heure et le lieu seront précisés très prochainement.
FILMARcito sur laPlattform
Le SEM propose sur laPlattform quatre nouveaux films d'animation de la section FILMARcito.
High Tech, de Jim Barrera et José Arboleda (20 minutes)
La technologie a permis l’exploration spatiale, la création de robots et de jouets qui bougent grâce à l’énergie. Cette série de courts-métrages de Bolivie, de Colombie et du Mexique nous amène à la découverte des énergies renouvelables, à nous immerger dans la vie d’un astronaute et à nous évader dans des univers fantastiques!
Viva la música, de Jimy Carhuas Tintaya (48 minutes)
Cette série rend hommage à l’univers musical, qui constitue une grande source d’inspiration pour l’humanité. Composée de cinq courts-métrages, elle met en lumière l’importance du lien entre musique, êtres humains et nature. Partez à la découverte de la mélodie des Andes et des histoires fascinantes d’animaux, comme Pedro le petit oiseau, Avelita la poulette et les moustiques passionnés de rumba.
L’appel de la nature, de Violeta Mora (5 minutes)
Cette série de courts-métrages explore la thématique du climat et les relations entre les humains et la nature. Plantes, animaux et tous les peuples de la planète sont essentiels et il est crucial de trouver un équilibre entre ces entités. L’Appel de la nature propose une solution claire : écoutons-la, protégeons la faune et préservons les ressources naturelles partout dans le monde.
Barra nova, de Diego Maia (12 minutes)
L’eau nous apprend et nous surprend par sa biodiversité. De la plage de Barra Nova aux profondeurs sous-marines, laissons-nous emporter au rythme de voyages au fil de l’eau, à travers des regards féériques d’enfants.