Zoom métiers : premiers secours
Les ateliers Zoom Métiers invitent toute personne intéressée à découvrir le monde professionnel à travers des moments d'échanges et de présentation des formations. Celles-ci sont réalisées par les enseignantes et les enseignants, ainsi que les étudiantes et les étudiants, dans l'école formatrice.
Mercredi 30 novembre 2022, de 14h à 16h, l'Ecole supérieure de soins ambulanciers présente les Premiers secours, sur son campus au Chemin des Bougeries 15, 1231 Conches.
Au programme :
- Présentation générale des formations de Sapeur-pompier professionnel-le (brevet fédéral) et d’ambulancier-ères (ES)
- Témoignages d’étudiant-e-s et d’aspirant-e-s, rencontres et échanges avec des professionnel-le-s. Une visite des salles de cours pratiques sera également proposée, ainsi que diverses animations.
L'école supérieure de soins ambulanciers
Les ambulancières et ambulanciers ne sont ni médecins ni infirmiers, ils traitent tout ce qui se passe avant l'arrivée à l'hôpital. Leur objectif est ainsi de stabiliser le patient est de l'emmener à l'hôpital où des soins spécifiques lui seront prodigués. La prise en charge peut se faire à l'intérieur comme à l'extérieur, pour tout type d'urgences : accidents de la route, accouchements, détresse mentale, etc.
Leur travail est d'évaluer la situation, identifier les signes et les symptômes, connaître les médicaments qu'ils peuvent administrer, même sans ordonnance et maîtriser les gestes techniques.
Il s'agit d'un métier d'aide à la personne, qui demande de savoir travailler en équipe, de connaître les gestes techniques ; mais il s'agit uniquement d'une gestion des soins. Ainsi, être ambulancière ou ambulancier, c'est être envoyé-e sur le terrain pour tout type de situation, alors que, parfois, ils ne sont pas armés pour venir en aide aux personnes touchées.
En effet, la population vieillit et de plus en plus de personnes âgées, souvent précarisés, appellent le 144. Pour eux, les ambulancières et ambulanciers qu'ils rencontrent sont parfois le seul contact humain qu'ils ont. Ils ressentent le besoin de parler, sans avoir la nécessité de recevoir un soin. Ces cas représentent près de 30% du métier : ils ne sont pas une urgence de soin, mais restent une urgence pour la personne en détresse.
Ainsi, la formation s'adapte pour les former à quelques techniques et leur permettre de mieux gérer ces situations. Il est indispensable que les étudiantes et les étudiants soient armé-e-s pour faire face à ces situations de précarité, notamment sur un plan émotionnel et relationnel. Il est important pour eux de garder en tête qu'ils ne sont pas psychologues, bien que les patients aient souvent besoin de discuter, et de les rediriger vers les personnes habilitées pour un suivi sur du long terme.
Dès que la situation est dangereuse, ces professionnels font appel à la police et n'utilisent pas la force avec le patient. Ainsi, la notion de collaboration entre les métiers est très forte : police, sapeurs-pompiers, et bien d'autres corps de métier, puisqu'ils sont amenés à travailler régulièrement ensemble sur le terrain.
Les compétences indispensables à avoir :
- savoir faire face à une situation (analyser)
- gérer son stress
- travailler en équipe
- collaborer avec les autres professions
- privilégier le contact humain
Plus d'information disponible sur https://www.esamb.ch/
L'école de sapeurs-pompiers professionnels
Ce sont en moyenne 10'000 interventions, réalisées sur l'ensemble du canton de Genève. Les pompiers professionnels sont ceux qui partent les premiers en intervention, puis le soir, les dimanches et les jours fériés, les pompiers volontaires peuvent être appelés sous certaines conditions. Parmi les cas les plus courants, on retrouve les animaux, les feux, les accidents ou encore le relevage de personne. L'aspect social prend d'ailleurs une part de plus en plus importante dans le métier de sapeur-pompier, comme celui d'ambulancier-ère.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les interventions concernant les feux ne représentent que 7%.
Le processus de formation dure 18 mois, mêlant théorique, pratique et stages, avec un brevet fédéral à la clé. Ce sont 1'100 heures à l'école, réparties en 3 blocs :
- De septembre à juillet : les apprenantes et apprenants étudient les bases (feux, désincarcération simple, BLS), ils réalisent aussi des stages d'observation de manière à pouvoir participer déjà à quelques interventions sur le terrain.
- De juillet à décembre : c'est la période pendant laquelle ils réalisent des stages pratique
- De janvier à mars : c'est une période de révision pendant laquelle ils réalisent des exercices et des mises en situation, exercent des manœuvres et suivent des cours spéciaux comme l'hypothermie.
Les apprenantes et apprenants sapeurs-pompiers doivent savoir tout faire ! Lors de leur formation, les élèves sont amenés à travailler également à la centrale du 118 pour le traitement des alarmes.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur https://www.sapeurpompier.ch/
