Les années qui suivent la deuxième guerre mondiale, Genève subit un important essor économique ainsi qu’une forte poussée démographique et immobilière. Cette poussée démographique est principalement due à l’afflux massif de travailleurs étrangers et de leurs familles.
A cela, s’ajoute la démocratisation des études qui provoque une insuffisance élevée des locaux scolaires. En effet, depuis 1914, aucune école n’a été construite alors que les effectifs des élèves de l’enseignement public genevois explosent entre 1948 et 1978.
Des paroisses, bureaux, sous-sols et autres solutions de fortune font alors office de salles de classe. Consterné, le Département de l’Instruction publique (DIP) réclame avec insistance de nouvelles écoles.
Dès 1952, on construit dans l’urgence des pavillons provisoires en bois et en panneaux de durisol. Le durisol est un mélange de sciure de bois et de ciment.